L’actu

Catégorie : Présidentielle 2017

Brèves de primaire de la gauche 

Nos informations sur les coulisses des primaires à gauche.

Lâcher de scuds contre Macron

C’est parti. Les révélations commencent à poindre le bout de leur nez et elles visent directement Emmanuel Macron. Le ministre de l’Économie agace son camp et de ce côté que partent les coups les plus rudes. Outre, les maladresses qui deviennent une sorte de marque de fabrique du jeune Ministre, il est également visé par des « révélations » qui, par hasard, arrivent au sein des rédactions de Mediapart ou du Canard Enchaîné. La dernière en date révèle une petite carabistouille de Monsieur Macron afin d’éviter d’être assujetti à l’ISF, qu’il dénonce par ailleurs. L’intéressé crie forcément au complot sans importance, néanmoins, il va devoir faire preuve de solidité, il ne serait pas étonnant que d’autres scuds lui soient adressés rapidement.

Guerre de chiffonniers entre PCF et Mélenchon

Le patron du PCF n’apprécie vraiment pas que son ex-allié, Jean-Luc Mélenchon ait choisi le 5 juin pour son grand rassemblement de la France insoumise, c’est la date du 37ème congrès du parti communiste. Un choix provocateur de Mélenchon qui ne recule devant rien pour provoquer ses anciens amis.

Macron déjà moins populaire

Nombreux sont ceux à pointer depuis quelques semaines la « baudruche » Macron dont la popularité devrait, selon eux, s’effondrer dès que les affres de la politique le toucheront vraiment. Est-ce déjà le cas ? En tout cas la dernière livraison du baromètre Elabe-Les Echos-Radio Classique enregistre une baisse de 6 points de la popularité du titulaire de Bercy auprès de l’ensemble des personnes interrogées et de moins 13 points chez les sympathisants de gauche. Le décrochage est franc et net. Il pourrait exposer le jeune Ministre un peu plus aux attaques de moins en moins retenues de son camp. En effet, jusqu’à présent son arrogante côte de popularité constituait une armure face aux tentations de le sortir du gouvernement. Désormais, si ses mauvais sondages s’installaient, sa place serait clairement menacée.

Hollande au plus bas

L’enquête électorale Le Monde – Cevipof vient de publier sa quatrième édition qui confirme la situation quasi-désespérée de François Hollande. 4% des Français se déclarent « plutôt satisfaits » de son action et 53% « pas du tout satisfaits », ces chiffres constituent des records. Du côté des intentions de vote, cette étude inédite qui interroge près de 20.000 personnes, confirme la désaffection dont est frappée le président de la République, seuls 14% des interrogés se déclarent prêts à voter pour lui, soit quasiment autant que François Bayrou avec 13% et, surtout, Jean-Luc Mélenchon qui poursuit sa progression et atteint 12% des intentions de vote.

Quelle fenêtre pour la communication présidentielle ?

Totalement effacée par le crise sociale, la parole de l’Élysée tente de reprendre la main, sa difficulté essentielle réside à trouver une fenêtre de communication qui lui permettrait de redevenir audible. En effet, les légers mieux qui commencent à poindre du côté du chômage et de la croissance ne peuvent être « vendus » actuellement tant ils apparaissent en contradiction avec le quotidien des Français. Crise sociale, manifestations, grèves, à présent les inondations puis viendra le temps de l’Euro qui devrait focaliser une grande part de l’attention collective, les moments disponibles pour que le Président reprenne la parole dont très limités. Son impopularité impose en outre un calendrier rapproché pour être en mesure de se représenter en 2017.

 

Dates de la présidentielle

Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 23 avril 2017 et le second tour le 7 mai. Les élections législatives se tiendront les dimanches 11 et 18 juin. Enfin, les élections sénatoriales auront lieu le 24 septembre 2017. Pour mémoire, la primaire de la droite est prévue pour les 20 et 27 novembre 2016, celle de la gauche les 4 et 11 décembre.

Ce lobbying de rue qui bloque la France 

Les syndicats n’ont pas bonne presse dans notre pays. Globalement, les Français ne leur font pas confiance et les assimilent aux partis politiques, ce qui est très regrettable. Ils jouent pourtant un rôle essentiel dans le dialogue social, ils ont même été placés au centre de notre dispositif. Le comportement radical de la CGT est donc très préoccupant. 

Philippe Martinez, le patron de la CGT, est dans une stratégie de radicalisation tous azimuts pour sauver sa Centrale qui perd ses bastions au fil des élections. La Loi El Khomri est un véhicule de contestation quasi-parfait pour la CGT qui peut s’en servir pour caricaturer l’entreprise et cibler son bouc émissaire préféré le « patron », en réalité les entrepreneurs qui créent quotidiennement de la valeur pour la France.

Dans sa course désespérée pour se sauver elle-même, la CGT dérape un peu plus chaque jour. Jeudi 26 mai elle a explosé plusieurs limites : censure des quotidiens nationaux, violences de rue dans de nombreuses villes de France, amplification des blocages des sites stratégiques pour aboutir à un arrêt de l’économie.

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Dans les sondages, les Français semblent donner raison à la CGT, ils rejettent plus probablement le politique en général et expriment leur ras-le-bol d’une France enkystée dans ses blocages et d’un gouvernement qui ne parvient pas à figer un chemin de sortie.

Au delà de notre quotidien, chahuté par le comportement irresponsable de la CGT, notre modèle du dialogue social est remis en question. Il faudra bien en tirer les conséquences : revoir les monopoles syndicaux, les privilèges indus accordés aux syndicats et amplifier un retour au dialogue social direct au sein des entreprises, sans passer par les filtres de syndicalistes qui défendent leurs propres intérêts.

À un an des élections, la situation sera sans doute une bonne source d’inspiration pour les candidats à la présidentielle.

Mathieu Quétel, président de Sountsou – Affaires Publiques

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Brèves de primaire de la gauche 

Nos informations sur les coulisses des primaires à gauche.

Une primaire numérique des idées

L’idée vient de la secrétaire d’Etat à l’économie numérique, Axelle Lemaire, elle propose de co-fabriquer une plate forme programmatique collective au sein de la gauche par le biais du numérique. L’ambition est de faire partager, via le numérique, les propositions de représentants de partis, de syndicats, de la société civile et de citoyens puis de les organiser par le biais d’un comité de pilotage afin d’aboutir à une plateforme commune.Vu l’état de déliquescence de la majorité, il s’agit d’un travail titanesque.

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Montebourg prêt au sabordage

À la gauche du PS, les forces s’organisent en vue d’une éventuelle primaire qui est pourtant réputée déjà archivée. Arnaud Montebourg menace désormais de se présenter dans le cas où la primaire de la gauche n’aurait pas lieu. Dans un entretien au Parisien il explique « s’il n’y a pas de primaire, il est évident que je ferai usage de ma liberté ». Une menace assez explicite de se porter alors candidat à l’élection présidentielle avec la garantie d’exclure la gauche de toute chance de figurer au second tour. Un pari clair pour 2022.

Une primaire de gauche est-elle encore possible

La question commence à tarauder plus d’un candidat putatif. Si la date de la primaire à gauche a été officiellement fixée au 4 décembre pour le premier tour et au dimanche suivant pour le second, on voit mal comment les candidats pourront s’organiser et la logistique se mettre en place si celle-ci n’est pas lancée suffisamment en amont. Or, tout semble fait pour que la primaire soit décalée au maximum avec pour explication qu’elle doit être soumise à la décision du président de la République de se représenter ou pas. Or, une campagne, même interne, est coûteuse, elle nécessite une véritable préparation, on a du mal à imaginer que les candidats attendront en silence le dernier moment pour se lancer…

La marche pour l’audit

Emmanuel Macron a lancé ses troupes en marche pour réaliser une sorte d’audit des attentes des Français. Il revendique près de 13.000 personnes dont la mission sera d’aller à la rencontre des Français afin de les écouter et de recueillir leurs attentes, l’objectif est de rencontrer 100.000 personnes. Assistés dans leur marche par des logiciels puissants ils ne sonneront pas aux portes par hasard, leurs « cibles » seront définies grâce aux datas collationnés et traitée par un cabinet spécialisé. Une nouvelle façon de faire de la politique et de construire un programme électorale. En vérité, la méthode est déjà très utilisée aux Etats-Unis, elle a notamment permis à barack Obama de remporter l’élection en 2008. Fait du hasard, un ancien de son équipe travaille pour Emmanuel Macron.

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La CGT explose le discours présidentiel

Outre le blocage de l’activité, la CGT parasite sérieusement le discours de François Hollande qui avait prévu de déroulé le thème du « ça va mieux » en s’appuyant sur les résultats enfin encourageants du chômage et les signes de reprise économique qui commençaient à poindre.  Même le FMI vient de publier une perspective de croissance alignée sur celle du gouvernement à 1,5% pour 2016. Néanmoins, difficile de vendre ces bonnes nouvelles et de faire adhérer les Français quand ils ne parviennent plus à faire le plein d’essence sereinement et quand un groupuscule syndical semble avoir pris le pouvoir. À 11 mois de la présidentielle, le retour en force de François Hollande sur la défense de son bilan et sa mise en perspective était pourtant essentiel.

Hollande et Valls au top de l’impopularité

Un Odoxa pour l’Express, la presse régionale et France Inter, indique qu’à peine 16% des personnes interrogées considèrent François Hollande comme un bon président et 26% que Manuel Valls est un bon premier ministre.

Pour qui roule Macron ?

La question taraude les éditorialistes et les membres de la majorité : mais pour qui roule le ministre de l’Économie ? Difficile de répondre avec précision, tant Emmanuel Macron s’ingénie à brouiller les pistes. Son interview provocatrice, donnée au journal Les Echos le 24 mai, ne manque pas de relancer les spéculations. Il propose d’aller plus loin que la loi El Khomri et de privilégier l’investissement plutôt que les salaires. Un entretien qui a été relu par François Hollande avant sa publication. Cette provocation, en pleine agitation sociale, a donc obtenue la validation présidentielle. Mais dans quel but ? Certains y voient déjà l’annonce d’un « ticket » Hollande-Macron pour 2017, le Chef de l’Etat tirant la conclusion qu’il n’y a plus rien à envisager avec l’aile gauche du PS.

Règlements de compte anti-frondeurs

Certains parlementaires, comme Aurélie Filippetti, dénoncent des tentatives du PS d’organiser des déstabilisations de certaines circonscriptions détenues par des frondeurs. La rue de Solférino aurait dans l’idée de donner des investitures à des candidats loyaux à la ligne du président de la République, en tout cas des élus qui n’auraient pas votés la motion de censure. Néanmoins, en coulisse, le Chef de l’Etat en personne multiplie les rencontres avec ses frondeurs afin de tenter d’ultimes rapprochements et d’éviter des dérapages irréparables. François Hollande est conscient qu’il ne pourra envisager passer le premier tour sans une large union de la gauche autour de lui. Sa stratégie actuelle est donc d’isoler les plus radicaux et de retenir ceux qui peuvent encore être récupérables.

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Dates de la présidentielle

Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 23 avril 2017 et le second tour le 7 mai. Les élections législatives se tiendront les dimanches 11 et 18 juin. Enfin, les élections sénatoriales auront lieu le 24 septembre 2017. Pour mémoire, la primaire de la droite est prévue pour les 20 et 27 novembre 2016, celle de la gauche les 4 et 11 décembre.

Brèves de primaire de la droite

Nos informations sur les coulisses des primaires à droite.

« Petite réforme, grosses emmerdes »

Invitée de l’émission « BFM Politique », Valérie Pécresse a lancé cette phrase « petite réforme, grosses emmerdes, grosse réforme, grosses emmerdes, donc autant y aller, autant faire une grosse réforme ! ». La présidente de la région Île de France est la première à droite à ainsi assumer une volonté réformatrice volontariste et prête à soutenir une éventuelle grève générale. Cette formule sonne particulièrement bien au moment où la France est bloquée par quelques syndicalistes radicaux attachés à leurs privilèges du passé. Surtout, c’est une façon d’adresser aux syndicats les plus radicaux un message clair : nous réformerons quelqu’en soit le prix. Proche de François Fillon, elle devrait proposer avant l’été une plateforme de 10 propositions aux candidats à la primaire de la droite. Elle déterminera ensuite à qui elle apportera son soutien en fonction des engagements pris.

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Le Maire souhaite responsabiliser les Français

Bruno Le Maire a présenté ses propositions pour la santé des Français, dans un entretien au Parisien, il explique vouloir compter sur « la responsabilité de chacun : patients et soignants ». Il souhaite que la Sécurité sociale rembourse 100% des soins dentaires et de prothèses contre 70% actuellement ainsi que 100% des frais d’optique une fois tous les quatre ans. En cas d’élection, le « candidat du renouveau » promet également de supprimer le tiers payant généralisé instauré par la loi Santé de Marisol Touraine. Afin d’accompagner le maintien au domicile des personnes dépendantes, il supprimera toutes les charges sociales employeur pour les emplois à domicile. Il envisage de financer ces réformes par une suppression de l’aide médicale d’Etat qui serait remplacée par une aide d’urgence, une généralisation des prescriptions à la dose, un développement de la médecine ambulatoire ainsi qu’une suppression des remboursements pour les visites aux urgences inutiles ou les recours à des actes en double par exemple. Il refuse de diminuer les effectifs dans les hôpitaux publics et privilégiera des négociations sur le temps de travail au niveau des établissements.

Geoffroy Didier recueille des parrainages

Il ne suffit pas d’annoncer sa candidature à la primaire de la droite pour que celle-ci soit valide, les candidats doivent en effet recueillir des parrainages de 250 élus dont 20 parlementaires et de 2500 adhérents. Cette étape est décisive et elle est difficile à remplir pour les « petits » candidats. Geoffroy Didier est donc satisfait de pouvoir annoncer avoir obtenu le parrainage de 100 élus locaux sur les 230 nécessaires pour se présenter. Il lui reste environ quatre mois pour atteindre les seuils fatidiques.

Juppé sera-t-il Balladur ?

Dans la guerre de tranchée que se livrent les candidats à la primaire de la droite, nombreux sont ceux à rêver qu’Alain Juppé se transforme en Edouard Balladur. Le premier Ministre de Jacques Chirac bénéficiait de sondages tellement élevés jusqu’à quelques semaines avant le premier tour de 1995 que tous les observateurs le voyaient déjà élus. Une situation qui rappelle celle d’Alain Juppé. Or, Edouard Balladur s’était effondré aux portes des isoloirs, après une campagne déconnectée de la réalité permettant à Jacques Chirac de surprendre tout le monde. Il est normal que le préféré des sondages constitue une cible à abattre pour ses concurrents. Néanmoins, vingt ans après, il n’est pas certain que les Français adoptent les mêmes réactions. En outre, le principal adversaire d’Alain Juppé reste Nicolas Sarkozy, or, on ne peut pas dire que les Français aient une folle envie de le voir revenir. La campagne sera longue, les pièges et rebondissements nombreux.

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Nicolas enfile son costume de Sarkozy

Le président des Républicains opère un véritable tour de chauffe. Toujours pas candidat à la primaire de la droite, il fait un tour de France et multiplie les initiatives en qualité de Chef de parti. Il se transforme peu à peu en candidat et on le voit apparaître de temps à autres sur les écrans pour commenter l’actualité et critiquer son meilleur ennemi François Hollande. Sa route est toute tracée jusqu’au 2 juillet, date du conseil national qui devrait valider le projet présidentiel du parti Les Républicains. D’ici là il organisera encore trois journées thématiques sur la culture, l’outre mer et les dossiers internationaux. Ensuite, il annoncera probablement sa candidature en ménageant son effet.

Juppé : l’aspirateur à parrainages

Nathalie Kosciusko-Morizet peine à exister dans la campagne de la primaire de la droite. Pourtant, sa posture originale devrait lui permettre de séduire une partie de l’électorat de droite, sensible à une approche sociétale ouverte et éloignée des positions de La Manif pour Tous et de Sens Commun, des pôles importants au sein des Républicains. Son problème immédiat est de s’assurer une présence au premier tour de la primaire, elle rencontre des difficultés à séduire les 20 parlementaires indispensables. Son déplacement à Bordeaux avec Alain Juppé a permis des échanges autour de cette problématique. Pour le candidat leader des sondages, il est également essentiel de s’assurer des soutiens de second tour.

Dates de la présidentielle

Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 23 avril 2017 et le second tour le 7 mai. Les élections législatives se tiendront les dimanches 11 et 18 juin. Enfin, les élections sénatoriales auront lieu le 24 septembre 2017. Pour mémoire, la primaire de la droite est prévue pour les 20 et 27 novembre 2016, celle de la gauche les 4 et 11 décembre.

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Manifestations et grèves : répétition générale avant 2017 ?

Le danger est grand de considérer que l’alternance est acquise pour 2017 et que le nouveau président de la République ainsi que son gouvernement seront forts de la légitimité des urnes pour engager des réformes. 

Certains, à droite, s’y voient déjà et considèrent que l’issue de la primaire de novembre 2016 désignera le grand gagnant de l’élection présidentielle de 2017. C’est faire fi des aléas de la vie démocratique et de ce temps politique qui peut réserver tant de rebondissements… La surprenante combativité de François Hollande sur Europe 1, le 17 mai, laisse entrevoir la dureté des combats qui s’annoncent.

Les candidats ont toutefois un oeil attentif sur un autre phénomène qui monte : la violence singulière qui émaille les manifestations et la radicalisation de certains syndicats qui appellent à des grèves dures. La tentative de sabotage du métro de Rennes le 19 mai est une action de lobbying sociale jusque là inédite. Elle marque une nouvelle étape dans le recours à la force des manifestants après les violences répétées à l’encontre de la police.

Les candidats promettent de vastes réformes pour 2017 qui toucheront les nombreux acquis qui bloquent la France de toute part. Ces projets de remise en question de droits perçus comme des acquis non négociables par leurs bénéficiaires vont susciter des débats politiques mais la contestation autour de la loi travail peut être également analysée comme une répétition générale des mouvements qui ne manqueront pas de se lever après juin 2017.

Ces mouvements devraient être violents, radicaux et peu perméables à la négociation. C’est dire si les programmes devront être très préparés et surtout soutenus par ceux qui veulent que la France se réforme. Eux aussi devraient se mettre en mouvement dès à présent.

Mathieu Quétel, président de Sountsou – Affaires Publiques