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Catégorie : Lobbying

N’ignorez pas la révolution numérique !

Quand les entreprises se lancent enfin dans les relations institutionnelles, il arrive qu’elles ignorent la révolution numérique. Il s’agit de l’une des « 10 erreurs à ne pas commettre » en lobbying décrites dans la collection Les Cahiers Experts publiée par Sountsou…

Nous vivons une véritable révolution numérique.

En quelques années, le numérique est entré massivement dans notre vie (professionnelle et privée) et il a bousculé notre relation aux autres, à l’information, à la culture, à la consommation… Cette révolution touche, bien entendu, la sphère publique. Désormais, les élus sont sur Twitter, Facebook ou Linkedin, et ils sont joignables à tout moment par les concitoyens. Cette révolution, ce contact direct et sans intermédiaire, imposent de nouveaux comportements aux élus, mais également au monde économique, qui ne peut ignorer cette réalité.

Les relations institutionnelles doivent intégrer la dimension numérique dans toutes les phases de leur mise en place, les contacts avec les élus ou les décideurs ainsi que les opérations de sensibilisation, y compris du public. L’information circule plus rapidement et elle est plus facilement accessible. Le numérique remet en question la hiérarchie des médias et des supports de communication. De nouveaux moyens de communication massifs, immédiats et terriblement efficaces sont apparus et utilisés par nos concitoyens, par vos clients et par les électeurs. Il faut donc s’en servir.

Cet apport du numérique est tout sauf un gadget : il s’agit d’une véritable révolution qui remet en question certaines industries traditionnelles obligées de s’adapter. Cette révolution crée de nouvelles activités qui ont du mal à être comprises par les décideurs politiques, trop souvent déconnectés de ce paysage en mouvement permanent. C’est un enjeu économique et politique majeur au plan mondial : elle remet profondément en question la chaîne de l’économie, les modes de consommation et les moyens de contrôle des États.

C’est aussi un enjeu pour les entreprises traditionnelles, pour les entreprises du numérique et pour les pouvoirs publics. Ni les uns ni les autres ne peuvent ignorer ce bouleversement.

Pour en savoir plus et poursuivre la réflexion, n’hésitez pas à télécharger Les Cahiers Experts consacrés aux « 10 erreurs à éviter en relations institutionnelles ».

Les Cahiers N°1

Des chiffres à connaître ou méditer…

Ce ne sont apparemment que des chiffres mais ils signifient tellement… Alors, nous les sélectionnons pour vous. Certains nous éclairent sur la valeur du lobbying pour l’entreprise. Du concret. 

85,6

C’est en milliards d’Euros le montant du déficit de l’Etat en 2014, soit 10 milliards de plus qu’en 2013 mais 3 de moins que ce que prévoyait la Loi de Finances.

217

C’est en milliards d’Euros le montant de l’excédent commercial allemand en 2014, soit une progression de 11% versus 2013.

120

C’est en millions d’Euros la valorisation de la société Coyote après sa reprise par ses fondateurs. Les investisseurs qui sortent à l’occasion de cette opération, multiplient par trois leur mise de départ quelques années. La raison : une formidable opération de lobbying en 2011 lorsque le gouvernement envisageait d’interdire les détecteurs de radars…

850

C’est en millions de dollars ce que va investir Apple dans une ferme de panneaux solaires à Monterey en Californie dans le but d’alimenter en électricité le centre de données de Newark, Campus 2 ainsi que 52 Apple Store à travers la Californie.

50

C’est en millions d’Euros le déficit prévisionnel de Radio France en 2019, alors qu’il sera déjà de plus de 20 millions dès 2015. La Cour des Comptes s’apprête à publier un rapport semble-t-il décapant sur la gestion de la Maison Ronde qui ne pourra faire l’impasse sur une vaste et profonde réforme.

2000

C’est le nombre de banques et d’institutions financières qui utilisent l’Apple Pay aux Etats Unis, le service de paiement sans contact de la firme à la pomme.

10

C’est en millions, selon GFK, le nombre de téléviseurs qui seront inutilisables en 2016. En cause, le passage à la norme « full HD » que 25% du parc de téléviseurs français ne supportent pas…

65

C’est en années l’âge du Club Med qui vient de passer sous pavillon chinois.

56

C’est en milliards d’Euros la somme que ce sont partagés en 2014 les investisseurs du CAC 40 en 2014.

79,9

C’est en millions, selon l’ARCEP, le nombre de cartes SIM en fonctionnement à fin 2014 en France mais, pour la première fois, les contrats sans engagements sont majoritaires à 51%.

Négociations sociales : CGPME et FO d’accord.

L’épisode des négociations sociales embourbées que Sountsou a suivi pour vous ces dernières semaines continue de rebondir. Cette fois, c’est de la CGPME que vient la (presque) surprise.

À peine élu, le nouveau président de la CGPME, François Asselin, rejoint FO dans son analyse des responsabilités de l’échec des négociations sociales du mois de janvier. Sans grande surprise donc, le principal accusé se trouve être le MEDEF qui est également « l’organisateur » de ces négociations.

François Asselin, dans un courrier adressé à Jean-Claude Mailly, le numéro un de FO n’y va pas par quatre chemins en précisant que la CGPME a eu à souffrir ces dernières années du comportement du MEDEF et de « ses méthodes » voire de son « absence de méthode ».

Il faut préciser que le dernier round de la négociation sur le dialogue social dans l’entreprise c’est très mal déroulé. Le MEDEF a donné l’impression de vouloir imposer ses conditions aux partenaires sociaux, au premier rang desquels ses confrères de l’UPA (qui ont cédé) et de la CGPME (qui ont tenu bon). Ce fut notamment le cas sur la représentation des salariés dans les entreprises de moins de 50 salariés acceptée par le MEDEF en contrepartie d’une refonte des CE et CHSCT dans les grandes entreprises. La pilule n’est pas passée au sein de la CGPME…

Alors François Asselin rejoint les propositions de Jean-Claude Mailly qui visent à tenir les négociations dans un lieu « neutre » qui pourrait être le Conseil Économique et Social. Les chances de voir le MEDEF accepter ces nouvelles modalités sont bien minces…

 

 

Loi Macron : des débats denses, des reculades fortes.

200 articles, 3500 amendements, les débats sur le projet de Loi Macron promettaient d’être denses. Nous ne sommes pas déçus ! À tel point que l’Assemblée Nationale prévoit un vote le vendredi 13 février, soit déjà trois jours de retard par rapport à la date fixée initialement…

À ce jour, même pas 15 articles sur les 200 que compte la Loi ont été votés. Chaque débat est houleux et le ministre a déjà opéré plusieurs reculades parfois inattendues.

Un amendement parlementaire prévoyait des mesures très coercitives visant à défendre le « secret des affaires ». D’abord défendu par le gouvernement, ce dispositif a finalement été purement et simplement abandonné face à la pression des médias et de certaines ONG. Emmanuel Macron évoque un possible débat avec un autre véhicule parlementaire dans les prochains mois. Rien n’est moins sûr.

L’article qui prévoyait l’ouverture des commerces le dimanche jusque 15 fois par an a été fortement amendé pour donner toute latitude au maire de 0 à 5 dimanches par an puis un passage obligé devant le conseil municipal ou la communauté de communes au delà de 5 dimanches et jusque 15 par an. Résultat, les 5 dimanches par an acquis à tous les commerces n’existent plus !

S’agissant des notaires et autres professionnels du droit, là encore, on est en pleine reculade en rase campagne. Ce ne sont pas les « menaces de mort » évoquées par le Ministre en séance lundi qui pourront raisonnablement expliquer un tel repli par rapport au texte initial. Résultat, les tarifs des notaires, huissiers et mandataires judiciaires ne seront pas encadrés. En remplacement, un système alambiqué de prix variables entre un minimum et un maximum pour certains actes sera mis en place.

Ce projet de loi « croissance et activité » promettait de « libérer l’économie », il risque fort à l’arrivée d’être réduit comme peau chagrin et de n’avoir qu’un impact proche de zéro sur l’activité.

 

Découvrez la valeur du lobbying

Le lobbying est devenu un vilain mot qu’il convient de ne pas utiliser en France. Pourtant, le lobbying n’est rien d’autre que l’organisation des relations institutionnelles de l’entreprise.

En effet, le monde de l’entreprise dépend souvent, dans de nombreux domaines, de la décision publique. Est ce bien raisonnable de l’ignorer ?

Sountsou  répond avec un grand NON ! Nous considérons, au contraire, que le lobbying est créateur de valeur pour l’entreprise, singulièrement pour les TPE et les PME qui sont celles qui s’en désintéressent le plus. Afin d’aider les chefs d’entreprise à se forger une opinion et à s’imprégner de la démarche nous avons créé la Collection Les Cahiers Experts.

Le premier numéro des Cahiers Experts est déjà disponible en ligne, gratuitement. Il est dédié aux « 10 erreurs à éviter en relations institutionnelles ». Le prochain est déjà en préparation et sera disponible très prochainement.

Vous aussi, découvrez la valeur du lobbying pour votre entreprise et téléchargez le premier numéro des Cahiers Experts ici.

Les Cahiers N°1