L’actu

Le top chiffres de la semaine

Quoiqu’on en dise, les chiffres en disent souvent beaucoup, alors Sountsou vous propose une sélection de chiffres intéressants, révélateurs, sources de réflexion…

50

C’est le nombre de PME qui devraient bénéficier de l’accélérateur de PME créé par Bpifrance, inauguré le 5 mars par Emmanuel Macron, et dont l’objectif est de les transformer en 24 mois en entreprises de taille intermédiaire.

1

C’est en milliard, le nombre de smartphones qui seront achetés en 2015 en renouvellement d’un ancien modèle, selon Deloitte qui publie cette semaine son étude TMT prévisions 2015.

0,6

C’est en pourcentage la progression de la consommation des ménages en janvier. Un chiffre qui peut paraître faible mais qui, selon les spécialistes de Natixis Asset Management, est prometteur. En effet, il s’agit du second mois consécutif de progression et ce sont en particulier les biens d’équipement durables qui profitent de cette embellie, ce qui serait très encourageant pour la suite.

30

On pensait que le plan de 50 milliards d’économies annoncé à l’horizon 2017 suffirait pour que la France soit dans les clous des attentes de Bruxelles. Cette semaine fut une douche froide, puisque selon ses calculs la Commission demande à la France 30 milliards d’économies supplémentaires. Un nouveau défi à relever alors que 2017 sera le grand rendez-vous électoral de François Hollande…

147 130

C’est le nombre de véhicules immatriculés en février soit une hausse de 4,1%. La tendance de janvier qui enregistrait une progression de 5,9% du nombre d’immatriculations semble donc se confirmer.

5

C’est le nombre d’entreprises Françaises présentent au Nasdaq. Pourtant, New York reste la place où il faut être présent lorsque l’on recherche une valorisation d’un certain niveau et une visibilité inconnue ailleurs. Les entreprises Chinoises l’ont bien compris, 113 évoluent au sein du Nasdaq.

42

C’est en pourcentage le montant de l’investissement public que représentent les collectivités locales, selon l’Association des Maires de France. Un chiffre clé, lorsque l’on sait qu’elles vont devoir consentir en 2015, 2,9 milliards d’euros d’économies, une situation qui pèsera lourdement sur leurs capacités d’investissement, donc sur l’économie…

9

C’est le nombre de ses filiales que Total va retirer de paradis fiscaux d’ici 2016. Le groupe pétrolier a par ailleurs, dans un souci de transparence, publié la liste de l’intégralité de ses 903 filiales.

10 000

Le nombre d’internautes qui ont signé l’appel pour la reconnaissance officielle du burn-out. Une initiative du Cercle Ramadier, qui organise le 11 mars, un colloque sur ce thème.

Tous pourris !

Cette phrase est connue. Elle est répandue. Elle devient même une sorte de gimmick partagé par de nombreux Français, y compris (surtout ?) chez les décideurs économiques : « Tous pourris » ! ».

Cette posture de défiance vis-à-vis du politique est compréhensible. Les affaires, les décisions parfois ineptes, les grandes déclarations publiques jamais suivies d’effet finissent par lasser et jeter le discrédit sur l’ensemble des élus. Néanmoins, cette tentation du « tous pourris » est injuste et souvent infondée.

Notre système démocratique repose sur un fonctionnement qui doit être respecté et partagé par tous. La grande majorité des élus sont honnêtes et les parlementaires (par exemple) sont très impliqués dans le travail en commissions ; certains d’entre eux sont devenus des experts sur des sujets très complexes. Les collectivités locales et territoriales ne se résument pas à des « palais » et des dépenses de réceptions somptuaires. Loin de là. Elles sont au coeur de nombreuses décisions et sont des donneurs d’ordre importants, que ce soit en matière d’investissements ou de subventions. Elles sont incontournables. Certaines activités ne peuvent fonctionner sans elles, d’autres pourraient développer leur chiffre d’affaires en s’intéressant simplement à ces marchés public de proximité…

Les élus ne sont pas des ennemis de l’entreprise ; ils ont besoin, pour fonder leur opinion, d’éclairages et d’explications. Ils font l’objet de multiples demandes et parfois d’actions de désinformation de la part de certaines entreprises. Apporter un point de vue différent, précis et transparent ne peut que les aider à prendre les bonnes décisions. Pour cela il faut travailler avec eux et les comprendre.

Pour être efficace, en matière de relations institutionnelles, il faut accepter d’avoir du respect pour les élus et de leur faire confiance. C’est parfois difficile… mais indispensable pour réussir.

Pour en savoir plus et poursuivre la réflexion, n’hésitez pas à télécharger Les Cahiers Experts consacrés aux « 10 erreurs à éviter en relations institutionnelles ».

Les Cahiers N°1

 

Départementales 2015 : Le Front National en embuscade

Les élections départementales des 22 et 29 mars s’annonçaient comme la première et incontournable victoire de l’UMP en 2015. S’il semble assuré que ce rendez-vous électoral sera calamiteux pour la gauche, la partie est loin d’être gagnée pour la droite qui pourrait se voir voler le succès par un Front National en embuscade.

Tapi, dans l’ombre, le Front National attend de moissonner ses votes en mars. Les sondages ne cessent de le conforter dans ses certitudes. La dernière enquête Odoxa pour Le Parisien, livré le 2 mars, annonce le FN en première place avec un record de 33% des intentions de vote, l’UMP serait seconde, avec 27% et le PS, loin derrière avec seulement 19%.

L’autre chiffre qui retient l’attention c’est celui de l’abstention qui serait de 57% (sondage Ifop pour Le Figaro du 23 février). C’est là que cela se corse, pour le PS d’abord, car avec un tel niveau d’abstentionnistes, difficile pour le troisième d’atteindre les 12,5% de votants pour se maintenir au second tour. Se profilent donc un grand nombre de candidats PS qui pourraient être éliminés dès le premier tour.

Le fait frappant de ce dernier sondage est sans doute l’enracinement du Front National, sa banalisation et sa capacité à rebondir sur son succès des dernières municipales. Ainsi, 1200 de ses 1600 élus municipaux seront candidats aux départementales, ce qui va assurer au FN une présence dans 93% des cantons. Un autre record.

Lors du lancement de la campagne de son parti pour les départementales 2015, Marine Le Pen précisait, à juste titre, « c’est au niveau départemental que la marche est la plus haute pour nous » et poursuivait « une victoire dans un département serait une bonne surprise mais une véritable surprise ». En cause le scrutin majoritaire à deux tours. Néanmoins, une forte présence au second tour, comme le laissent présager les sondages, pourrait conforter un peu plus la dynamique du FN et le positionner dans un rôle d’arbitre ou au moins de trublion sérieux.

Cette situation pourrait également limiter l’ampleur de la victoire annoncée de l’UMP et, en conséquence, durcir un peu plus les tensions internes autour des stratégies à adopter face au Front National, notamment dans les situations de duels de second tour. Autre sujet qui devra peut-être être abordé plus sérieusement par le parti de Nicolas Sarkozy, que faire lors des désignations des exécutifs lorsque les voix des élus FN seront nécessaires ? Pour le moment, les mots d’ordre sont fermes mais dans la réalité du terrain…

Surtout, ce scrutin pourrait installer le FN comme premier parti de France, confirmer sa lancée vers 2017 et, d’ici là, vers les régionales et la possible conquête de quelques régions. À droite, l’arrivée de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP ne semble pas en mesure de retenir cette force montante. À gauche, même constat, il y a une incapacité à remonter la pente électoralement, pour le moment.

Paradoxalement, ni la gauche, pourtant au pouvoir, ni la droite, réputée première opposante, ne semblent proposer d’alternative satisfaisante au FN. Des deux côtés de l’échiquier on refuse de s’intéresser au chiffre incontournable de ce sondage : le taux d’abstentionnistes, un coeur d’électeurs à reconquérir. Vite.

Mathieu Quétel, président de Sountsou

N’ignorez pas la révolution numérique !

Quand les entreprises se lancent enfin dans les relations institutionnelles, il arrive qu’elles ignorent la révolution numérique. Il s’agit de l’une des « 10 erreurs à ne pas commettre » en lobbying décrites dans la collection Les Cahiers Experts publiée par Sountsou…

Nous vivons une véritable révolution numérique.

En quelques années, le numérique est entré massivement dans notre vie (professionnelle et privée) et il a bousculé notre relation aux autres, à l’information, à la culture, à la consommation… Cette révolution touche, bien entendu, la sphère publique. Désormais, les élus sont sur Twitter, Facebook ou Linkedin, et ils sont joignables à tout moment par les concitoyens. Cette révolution, ce contact direct et sans intermédiaire, imposent de nouveaux comportements aux élus, mais également au monde économique, qui ne peut ignorer cette réalité.

Les relations institutionnelles doivent intégrer la dimension numérique dans toutes les phases de leur mise en place, les contacts avec les élus ou les décideurs ainsi que les opérations de sensibilisation, y compris du public. L’information circule plus rapidement et elle est plus facilement accessible. Le numérique remet en question la hiérarchie des médias et des supports de communication. De nouveaux moyens de communication massifs, immédiats et terriblement efficaces sont apparus et utilisés par nos concitoyens, par vos clients et par les électeurs. Il faut donc s’en servir.

Cet apport du numérique est tout sauf un gadget : il s’agit d’une véritable révolution qui remet en question certaines industries traditionnelles obligées de s’adapter. Cette révolution crée de nouvelles activités qui ont du mal à être comprises par les décideurs politiques, trop souvent déconnectés de ce paysage en mouvement permanent. C’est un enjeu économique et politique majeur au plan mondial : elle remet profondément en question la chaîne de l’économie, les modes de consommation et les moyens de contrôle des États.

C’est aussi un enjeu pour les entreprises traditionnelles, pour les entreprises du numérique et pour les pouvoirs publics. Ni les uns ni les autres ne peuvent ignorer ce bouleversement.

Pour en savoir plus et poursuivre la réflexion, n’hésitez pas à télécharger Les Cahiers Experts consacrés aux « 10 erreurs à éviter en relations institutionnelles ».

Les Cahiers N°1

Chiffres clefs pour comprendre

La sélection de chiffres clefs de la semaine selon l’équipe de Sountsou. Un choix arbitraire qui ne vise qu’à nourrir la réflexion et nous aider à comprendre le monde qui nous entoure.

716

C’est en milliards de dollars la capitalisation boursière de l’américain Apple. Google et Microsoft pèsent respectivement 365 et 350 milliards de dollars.

25

C’est en pourcentage le nombre de Français âgés de 18 à 49 ans touchés par la dernière publicité de Perrier diffusée par Facebook en à peine vingt quatre heures, soit 6,7 millions de personnes. Une révélation de Laurent Solly, patron de Facebook France dans le numéro daté de mars du magazine Capital.

4,9

C’est en milliards d’euros, la perte du groupe Areva pour 2014. Les pertes cumulées du groupe nucléaire public atteignent la somme astronomique de 7,9 milliards d’euros pour un chiffre d’affaires de 8,3 milliards d’euros.

35

C’est le pourcentage du trafic d’internet occupé par Netflix aux heures de pointe aux Etats Unis, selon Sandvine.

32,2

C’est en millions, le nombre de nuitées d’hôtel en Île de France pour 2014, ce qui en fait la première destination touristique mondiale, selon le Comité Régional du Tourisme.

150

C’est en millions d’euros l’objectif annuel d’économie sur le parc automobile de l’Etat, à l’horizon 2017, que s’est fixé le gouvernement pour un montant actuel de 600 millions d’euros par an.

150

C’est en millions d’euros ce que prévoit d’investir le groupe PSA dans son usine de Poissy afin de lui permettre d’accueillir les chaines d’un nouveau véhicule de la marque DS, sans doute un SUV dérivé de la DS3.

3

C’est en milliards d’euros, le montant que la finance participative (dons d’internautes pour un projet entrepreneurial) a permis de mobiliser en 2014 en Europe. Le premier pays est la Grande Bretagne avec 998 millions d’euros, la France a réussi à lever 154 millions d’euros.

2050

C’est la date cible choisie par l’Union européenne pour atteindre une baisse des émissions mondiales de gaz à effets de serre de 60% . Mais rien n’est gagné, le premier objectif à atteindre est de faire inscrire cette ambition dans le droit international.

15000

C’est le nombre de places créé par le gouvernement, sur deux ans, pour les jeunes qui souhaitent effectuer leur service civique dans l’environnement.

 

 

 

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