L’actu

Auteur/autrice : Mathieu Quétel

Automobile, budget à la une…

Le scandale Volkswagen ne cesse de déployer ses effets dévastateurs, la France se contredit dans le budget 2016 en s’attaquant aux véhicules hybrides, Laurent Fabius se consacre au tourisme quand le Medef mesure l’égalité des chances, La réforme territoriale redessine nos territoires et l’impôt sur le revenu ne touche pas tous les français… l’actualité en chiffres apporte une perspective intéressante.

15.000

La réforme territoriale continue de se déployer partout en France et les effets sur les intercommunalités sont importants. Les préfets ont jusqu’au 15 octobre pour proposer les rapprochements qui permettront de se mettre en conformité avec la loi d’ici au 1er janvier 2017, à savoir respecter le plancher de 15.000 habitants par regroupement intercommunal. Les communes émettront ensuite un avis sur les propositions préfectorales avant la fin de l’année, puis elles disposeront d’un nouveau délai jusque mars 2016 pour amender les cartes, enfin, à partir de 2017, les nouvelles entités harmoniseront les services publics et la fiscalité.

56

Le Medef vient de publier son baromètre annuel « de perception de l’égalité des chances, une étude menée en ligne par TNS Sofres sur un échantillon représentatif de 1000 salariés du secteur privé. Il en ressort que 56% d’entre eux craignent d’être un jour victimes de discrimination dans leur travail. Les craintes varient selon les sexes. Les femmes se sentent plutôt exposées à des risques liés à une grossesse ou à leurs contraintes familiales quand les hommes sont surtout sensibles à d’éventuelles discriminations liées à leur âge. La surprise de cette enquête réside dans la progression de 10% sur un an de la peur de discrimination chez les hommes, celle-ci passe  à 55% en 2015. Pour 75% des sondés, l’apparence est un facteur important pour réussir dans l’entreprise, pour eux couleur de peau, poids et beauté sont même déterminants.

50.000

C’est le niveau de revenu annuel qui semble être le déclencheur de l’augmentation de l’impôt sur le revenu depuis 2012, selon le rapport de la députée Valérie Rabault sur le budget 2016. La rapporteure compare les niveaux d’imposition entre 2012 et 2016 et souligne qu’un couple avec deux enfants qui déclare 50.000 euros de revenus devrait payer en 2016 près de 285 euros de plus qu’en 2012, si le revenu annuel est de 100.000 euros, le surplus est alors de 2.713 euros pour s’élever à 5.342 euros pour un revenu de 200.000 euros. La charge de l’impôt pèse donc lourdement sur les familles aisées. Quant aux familles dont les revenus se situent entre 32.000 et 50.000 euros, elles sont les gagnantes des dernières mesures fiscales adoptées par le gouvernement puisque certaines d’entre elles sont désormais non-imposables alors qu’elles payaient un impôt de 684 euros en 2012. En outre, l’entrée dans l’impôt est encore retardée puisqu’un célibataire devenait imposable, en 2013, dès 13.490 euros de revenus, ce seuil est repoussé à 16.341 euros pour 2016, il passe de 27.160 euros pour un couple avec deux enfants, à 41.317 euros.

60

Les Français sont 60% à se déclarer favorables à une libéralisation « de l’activité économique française, par exemple en privatisant certains services publics ou en ouvrant à la concurrence certains secteurs de l’économie », selon une étude réalisée par TNS Sofres pour la Banque de France et rapportée par Les Échos. Cette enquête, réalisée dans le cadre des Journées de l’Économie du 13 octobre à Lyon, révèle également que les Français sont 61% à défendre l’Europe et à ne pas vouloir une remise en cause de la monnaie unique. Néanmoins, à peine 15% d’entre eux pensent que la situation économique de la France va s’améliorer dans prochains mois.

3,3

Le FMI s’inquiète de la croissance mondiale et revoit à la baisse ses perspectives de progression pour 2015 en les ramenant de 3,3% à 3,1%. Trois facteurs principaux nourrissent les craintes du FMI : la transformation du modèle économique chinois en une croissance davantage tirée par la consommation et par les services, la chute du prix des matières premières et la normalisation attendue de la politique monétaire américaine. Dans ce contexte, le produit intérieur brut (PIB) mondial progresserait de 3,1% en 2015 et de 3,6% en 2016. Etats-Unis et Royaume-Uni peuvent espérer une croissance de presque 3% quand la zone euro et la France restent scotchées à une croissance faible de 1,5 et 1,6%. Le FMI est particulièrement pessimiste pour la croissance à long terme pour laquelle il ne perçoit pas de perspective positive durable.

1

Laurent Fabius mobilise 1 milliard d’euros pour développer le tourisme en France. Il ambitionne de passer à 100 millions de touristes accueillis en 2020, contre 84 millions actuellement. Pour les faire rester plus longtemps et dépenser plus sur le territoire français, le ministre mobilise la Caisse des dépôts et consignations (CDC) qui aura pour mission de centraliser les projets. Un fonds de 500 millions d’euros sera constitué pour rénover ou construire des hôtels, elle investira également 400 millions pour financer des infrastructures et équipements touristiques (bornes wi-fi, parcs d’expositions, accotements dans les ports fluviales…). De son côté, Bpifrance investira 100 millions pour accompagner le développement d’entreprises de tourisme innovantes. Afin de compléter ce dispositif financier, trois chantiers sont lancés autour du numérique, de la formation et de l’accueil.

60

Le diesel représente 60% du parc automobile français et le scandale Volkswagen incite ses détracteurs à prendre des positions plus tranchées contre lui. Ainsi, plusieurs amendements ont été déposés dans le cadre du projet de loi de finance pour 2016, tous écartés à ce stade au niveau de la commission des finances. L’exécutif est face à une difficulté de taille : comment alourdir la taxation du diesel tout en ne remettant pas en cause brutalement son poids dans l’économie française et en danger les 70.000 emplois directs ou indirects qu’il représente ? Les débats publics dans le cadre du budget 2016 risquent d’être tendus sur ce sujet et le gouvernement envisage de prendre ses arbitrages le plus tard possible en les liant à la taxe carbone et à la réforme de la contribution au service public de l’électricité. L’idée serait de moins taxer l’électricité que le diesel. Cette question deviendra un enjeu politique avec les écologistes et dans la perspective de la COP 21.

80

Les analystes financiers ne cessent de publier des estimations du coût du scandale Volkswagen, que certains évaluent à plus de 80 milliards d’euros. En fait, les différents paramètres sont tellement nombreux que l’estimation est, à ce stade, quasiment impossible, une certitude est partagée par tous : la facture s’élèvera en dizaines de milliards. Rien qu’en amendes criminelle et environnementale aux États-Unis, le risque encouru par Volkswagen est de 18 milliards d’euros. À cette perspective il faut ajouter les class action de consommateurs qui pourraient être engagées au niveau mondial et les procédures des différents États concernés. Les coûts d’avocats et d’éventuelles condamnations seront sans aucun doute faramineux. Il faudra également financer les campagnes de rappels massifs des véhicules équipés du logiciel pour les mettre aux normes. L’impact sur le modèle économique de Volkswagen qui reposait sur une confiance aveugle des consommateurs en la qualité de ses produits est difficile à mesurer : son fameux « pricing power » sera-t-il remis en question ? Enfin, les États vont réagir également sur le plan des normes et de leurs politiques d’accompagnement des carburants fossiles, les nouvelles orientations auront des impacts industriels auxquels les constructeurs devront s’adapter. Le coût boursier est déjà énorme pour le groupe puisque ce sont 30 milliards de capitalisation qui ont été détruits depuis le 18 septembre. Son trésor de guerre de 25 milliards d’euros risque de montrer rapidement ses limites face à de telles sommes.

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Une annexe du projet de loi de finances pour 2016 cache une information dont la logique apparait incompréhensible dans le contexte de sensibilité environnementale actuel. Le gouvernement prévoit de revoir à la baisse dès 2016 les mesures d’accompagnement des véhicules hybrides. Ainsi, l’aide aux hybrides non rechargeables passerait de 2000 à 750 euros dès le 1er janvier. Pour les hybrides rechargeables les nouvelles dispositions seraient encore plus négatives puisqu’il est prévu de diviser par quatre le soutien gouvernemental à l’achat de ces véhicules, l’aide passerait de 4000 à 1000 euros. Seules les mesures d’aide aux véhicules 100% électriques seraient maintenues à 6.300 euros.

3000

3000 commerces sont concernés par les zones touristiques internationales parisiennes instaurées par la loi Macron qui doivent permettre, l’ouverture le dimanche. Les négociations initiées par l’Union du commerce de centre-ville (UCV) avec les syndicats afin d’envisager les contreparties salariales au travail dominical ne se déroulent pas dans une ambiance très constructive et il est peu probable que celles-ci aboutissent avant mars 2016. Une situation de blocage qui est causée par les mesures inscrites dans la Loi et qui excluent la possibilité de recourir au référendum pour mettre en place le travail dominical. Si la situation actuelle devait perdurer, alors il faudrait basculer sur des négociations établissement par établissement. L’UCV ne voit pas une mise en place du dispositif avant la fin de l’année 2016…

Angela Merkel lobbyiste de l’automobile ?

La chancelière est mobilisée dans le cadre du scandale de Volkswagen pour préserver un secteur particulièrement stratégique pour l’économie allemande. Une posture originale en Allemagne où les responsables politiques sont très soucieux de l’indépendance du secteur économique. Mais dans le cas présent, les enjeux sont colossaux.

Le secteur automobile emploie 700 000 personnes et a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 367,9 milliards d’euros, c’est dire s’il joue un rôle majeur dans l’économie. L’impact pour l’industrie allemande du scandale Volkswagen pourrait en outre dépasser largement les seuls constructeurs automobiles. Il s’agit bien d’un enjeu national qui nécessite une mobilisation des politiques d’Outre-Rhin. La réputation du « made in Germany » ne semble pas encore touchée par cette affaire mais le risque est bien présent.

La situation de Volkswagen est très critique. Rien qu’en amendes criminelles et environnementales aux États-Unis, elle encourt un risque financier de 18 milliards d’euros. À cette perspective il faut ajouter les class action de consommateurs qui pourraient être engagées au niveau mondial et les procédures des différents États concernés. Les coûts d’avocats et d’éventuelles condamnations seront sans aucun doute faramineux. Il faudra également financer les campagnes de rappels massifs des véhicules équipés du fameux logiciel pour les mettre aux normes. L’impact sur le modèle économique de Volkswagen qui reposait sur une confiance aveugle des consommateurs en la qualité de ses produits est difficile à mesurer : son fameux « pricing power » sera-t-il remis en question ? Enfin, les États vont réagir également sur le plan des normes et de leurs politiques d’accompagnement des carburants fossiles, les nouvelles orientations auront des impacts industriels auxquels les constructeurs devront s’adapter. Le coût boursier est déjà énorme pour le groupe puisque ce sont 30 milliards de capitalisation qui ont été détruits depuis le 18 septembre. Son trésor de guerre de 25 milliards d’euros risque de montrer rapidement ses limites face à de telles sommes.

La chancelière doit également faire face à des enjeux de politique intérieure qu’elle ne peut sous-estimer. Volkswagen est un fleuron national, tête de pont d’une industrie automobile particulièrement choyée par les décideurs politiques allemands, notamment ceux de la CDU. Au point que le reproche d’un soutien trop prononcé et aveugle commence à poindre et à entacher l’image d’Angela Merkel, qualifiée par une parlementaire verte de « chancelière de l’automobile ».

Il est exact que, de longue date, les autorités allemandes déploient tout l’arsenal du lobbying pour freiner l’adoption de mesures trop contraignantes pour l’automobile au niveau européen. En 2013, elles ont notamment fait en sorte que de nouvelles normes d’émission restent dans les cartons bruxellois après une lutte acharnée. Quel sera désormais le poids réel de la diplomatie allemande pour contraindre Bruxelles à durcir sa politique vis à vis des énergies fossiles ?

La CDU est également pointée du doigt pour sa connivence supposée avec le secteur automobile. En cause, le soutien de BMW au parti de la chancelière qui lui a fait un chèque (parfaitement légal) de 690.000 euros en 2013. Surtout, il est reproché aux constructeurs automobiles d’embaucher à des postes à responsabilités d’anciens élus ou dirigeants politiques de haut niveau.

Cette crise Volkswagen pourrait donc avoir de multiples répercussions, économiques, politiques mais également diplomatiques.

Des boulangers empêchés de travailler

Nous évoquions ici en février dernier la situation ubuesque de Stéphane Cazenave, boulanger des Landes, poursuivi avec trois de ses confrères pour avoir vendu du pain tous les jours de la semaine. Le tribunal a rendu son verdict, aux effets douloureux et sévères.

Ce n’est pas la condamnation à 500 euros d’amende avec sursis qui est gênante pour les entrepreneurs empêchés de travailler, mais le fait que celle-ci soit inscrite dans leur casier judiciaire. Ils vivent cette inscription comme une ultime humiliation qui pourrait leur poser problème dans la gestion de leurs entreprises, par exemple dans leurs relations avec leurs banques.

En février Nicolas Sarkozy et certains élus des Républicains s’étaient mobilisés et avaient pris fait et cause pour les entrepreneurs à qui il était reproché d’ouvrir tous les jours de la semaine, dimanche compris, alors qu’un arrêté préfectoral l’interdisait. Stéphane Cazenave s’était immédiatement « mis en règle » en fermant le lundi, mais il a tout de même été condamné.

Selon le boulanger, si une fédération s’oppose à l’ouverture tous les jours, d’autres ont pris position pour une ouverture en continu, sous condition, bien entendu, que les règles sociales soient respectées. L’arrêté en question, qui date de 1999, interdit aux boulangers de fabriquer et de vendre du pain mais pas des sandwichs. Il semble également inadapté au rythme touristique des villes concernées puisqu’il autorise l’ouverture sept jours sur sept de juin à septembre, alors qu’à Dax, ville thermale, la saison s’étend de mars à novembre avec un pic en septembre…

Outre le caractère ubuesque de cette situation, elle pourrait coûter des emplois, puisque les boulangeries concernées envisagent de licencier chacune de un à deux salariés. Ce cas, presque d’école, montre les limites de la législation sur le travail ainsi que les effets destructeurs de certains blocages corporatistes.

S’il ne s’agit pas de promouvoir une société sans aucun contrôle et au sein de laquelle l’individu est livré à lui-même, un système qui refuse de prendre en considération, à sa juste mesure, l’attente de nos concitoyens d’une part, et la volonté farouche de réussir de certains entrepreneurs d’autre part, ne peut que multiplier les blocages et limiter ses perspectives de réussite.

Présidentielle 2017 : faire entendre la voix des entrepreneurs

2017 est l’année de l’élection présidentielle puis des élections législatives qui se dérouleront dans la foulée. En quelques semaines, les décideurs politiques français auront été renouvelés, ou certains d’entre eux confirmés. Après les élections départementales de 2014, puis régionales de 2015, la France politique aura une nouvelle physionomie. Le prochain numéro des Cahiers Experts de Sountsou, à paraître le 8 octobre, vous donne des clés afin de faire entendre votre voix à l’occasion de ces élections. 

La préparation des programmes électoraux par les différentes équipes de campagne est un moment idéal pour que les entreprises apportent leur contribution et partagent leurs attentes.

Les nouveaux rythmes politiques ont fait quasiment disparaître « l’état de grâce », cet instant particulier, après l’élection, où les élus bénéficient d’un capital confiance important de la part de nos concitoyens. Désormais, les revendications réapparaissent rapidement et les nouveaux élus ne bénéficient plus de temps pour s’adapter à leurs nouveaux habits et aux ors de la république : il leur est demandé d’agir vite et bien, en respect, si possible, des engagements pris pendant la campagne électorale. Si les Français apparaissent souvent réfractaires à toute réforme, dès lors qu’elle est susceptible de les toucher directement, ils semblent également plus pragmatiques et prêts à accepter des remises en question.

Nos 10 conseils, très opérationnels et pratiques, vous aideront à participer au débat national qui se prépare et à faire entendre la voix des entrepreneurs et du monde de l’économie.

Les chefs d’entreprise restent méfiants à l’égard du politique qu’ils jugent avec sévérité. Néanmoins, le silence et la passivité ne sont pas des solutions. Au contraire, il est nécessaire que de plus en plus de dirigeants prennent la parole et fassent des propositions, issues du monde de l’entreprise, pour que les réformes permettent à celle-ci de trouver la place qu’elle mérite dans le pays.

L’approche que nous vous proposons pourra être utilisée, au-delà des élections à venir, pour vos initiatives en relations institutionnelles. Elle vous donne des bases solides à partir desquelles vous serez en mesure d’initier un véritable travail en gestion de votre influence.

Nos 10 pistes d’actions développées dans ce nouveau numéro de notre collection Les Cahiers Experts sont simples à mettre en œuvre, elles peuvent permettre d’engager quelques réformes clés pour le monde de l’économie ou votre entreprise.

Alors, réservez dès à présent votre exemplaire ici. Nous vous l’offrons.

Les entrepreneurs se mettraient-ils au lobbying ?

Ces dernières semaines les initiatives des entrepreneurs en direction des politiques se sont multipliées et c’est une bonne chose. Est-ce la perspective des élections régionales, de la présidentielle, un « ras-le-bol » face à l’incompréhension dont ils s’estiment victimes, en tout cas un sursaut entrepreneurial semblent à l’oeuvre.

MEDEF, CGPME et CCI ont mis en place des propositions en direction des candidats aux élections régionales en Île de France, décidées à porter la voix des entreprises et de faire en sorte que celles-ci soient mieux intégrées dans les politiques publiques. L’initiative de la CGPME et sa task force pour des propositions « business friendly » dans le cadre de la prochaine présidentielle vont dans le même sens. Les idées des membres de l’excellence RH afin que les salariés puissent plus facilement accéder à des mandats électifs permettront sans doute, si elles prospèrent, d’adopter dans quelques années des lois plus proches des réalités de l’entreprise.

Il s’agit bien d’actions de lobbying comme les accueils de parlementaires dans les entreprises pour des stages de quelques jours au côté des dirigeants. Une approche concrète du monde de l’entreprise qui peut faire évoluer bien des idées reçues et surtout connecter des élus avec un monde qui leur est encore trop souvent inconnu.

Réciproquement, il est également intéressant pour des entrepreneurs de s’immerger, au moins quelques heures dans le monde parlementaire afin de comprendre le quotidien de nos élus, souvent très éloigné des clichés populistes qui pullulent. C’est notamment le choix du dirigeant de Poclain Hydraulics, Laurent Bataille qui a suivi le Député (LR) Hervé Mariton après que celui-ci ait été accueilli en stage dans son entreprise.

Le 8 octobre, notre collection Les Cahiers Experts s’enrichira d’un nouveau numéro exceptionnel intitulé « Présidentielle 2017 : 10 conseils pour faire entendre la voix des entrepreneurs ». Notre ambition est d’accompagner ce mouvement entrepreneurial en direction du monde politique. L’actualité récente le montre encore cruellement (voir notre article sur le lobbying du disque), les entreprises sont souvent malmenées par des décisions brutales, parfois prises avec un manque total de concertation. Néanmoins, la politique de la chaise vide est loin d’être une solution.

Au sein de Sountsou, nous militons pour que les chefs d’entreprise s’impliquent plus en direction des politiques. La présidentielle de 2017 est un formidable rendez-vous : elle constitue l’élection majeure de notre démocratie et elle marque le point de départ d’un vaste renouvellement des élus aux responsabilités, quelque soit le gagnant.

C’est donc le moment de se lancer et de réfléchir à la construction de votre démarche institutionnelle que vous soyez déjà organisé ou non. Notre Cahier Expert, très concrètement, vous donne quelques clés. N’hésitez pas à nous le demander ici. Nous vous l’offrons.

Mathieu Quétel, président de Sountsou

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