(Mise à jour 20/02/2020) Entre Emmanuel Macron et les collectivités locales, la relation est houleuse depuis le début du quinquennat. La majorité présidentielle attendait avec une certaine hâte les élections municipales des 15 et 22 mars prochains. Las, elles pourraient se transformer en bérézina.
Les élections municipales semblent agir comme une loupe sur les fragilités de la majorité présidentielle et d’En Marche. On ne compte plus les situations conflictuelles, les candidats dissidents, les tensions entre les instances nationales du mouvement et ses représentants locaux… Surtout, on peine à identifier les grandes villes où la majorité est encore en situation de l’emporter. Pire, le président de la République est contraint de s’en mêler et de s’exposer.