L’actu

Auteur/autrice : Mathieu Quétel

Le monde des médias est en ébullition

Nous sommes en pleine période de mercato des animateurs pour la préparation des programmes de rentrée sur les chaînes de télévision et les radios, mais c’est bien un vaste mouvement de concentration qui secoue, en ce moment, le paysage audiovisuel et la presse français. Nous n’en sommes qu’au début.

L’annonce, il y a quelques semaines, de la reprise de la chaîne de TNT Numéro 23 par NextradioTV pour 90 millions d’euros a, d’une certaine façon, lancé les hostilités. Mais en coulisses, d’autres mouvements étaient déjà engagés. Arrêt de l’édition papier du quotidien Metronews, reprise de Nova par Matthieu Pigasse, cession du journal Le Parisien aux Échos (filiale de LVMH), reprise de 20 minutes par Rossel… Les annonces se succèdent ces derniers jours à un rythme soutenu.

Des nouveaux entrants ambitieux

Le numérique, qui a bouleversé les usages et les modèles économiques, est en grande partie responsable de cette vague de consolidations qui semble inexorable, les acteurs le disent tous : sans regroupement pour atteindre une taille critique, point de salut. Néanmoins, ces différents rapprochements n’apparaissent, à ce stade, que comme des « mise en bouche ». Des industriels puissants et ambitieux sont apparus tels Patrick Drahi ou Vincent Bolloré et sont déterminés à bâtir des groupes multimédia autour de marques fortes en presse, radio, télévision et bien entendu sur le net. Alors quelles seront les prochaines cibles ?

La semaine dernière, le CSA a lancé un appel aux candidatures pour une ou des chaînes en TNT HD. Nul doute que les candidats seront nombreux et on attend, notamment, le groupe M6 avec son projet de télé achat qu’il promet novateur et créateur d’emplois. Il vient, en outre, de remporter une victoire surprise, vendredi 29 mai au Conseil d’Etat, puisque le rapporteur public, contre toute attente, a préconisé un passage en TNT gratuite de sa filiale, Paris Première.

TF1 va devoir passer à l’offensive

TF1 qui avait également déposé un recours au Conseil d’État après la décision du CSA de refuser son passage de la TNT payante vers la TNT gratuite, n’a pas connu le même succès. Le rapporteur public recommande en effet le maintien de LCI sur la TNT payante, il estime que les arguments retenus par le CSA pour motiver sa décision sont solides et étayés. Le groupe TF1 a tout intérêt à passer rapidement à l’offensive. En effet, il ne saurait se satisfaire d’un possible renforcement de M6 avec deux nouvelles chaînes gratuites sur la TNT alors que la première chaîne d’information continue créée en France reste scotchée sur la très confidentielle TNT payante…

En ce qui concerne la télévision, le pôle de NRJ Group n’est pas au meilleur de sa forme et pourrait constituer une cible de choix avec ses formats généralistes, si Jean-Paul Baudecroux n’envisageait pas une cession complète de son entreprise dont le pôle radio fonctionne très bien. L’ensemble pourrait atteindre une valorisation importante au moment où les ambitions des nouveaux entrants pour s’imposer vite et fort s’affirment. D’autant que la relance de NRJ 12 à la rentrée prochaine pourrait porter ses fruits.

Les radios indépendantes pourraient se consolider

Côté radio, une mise sur le marché de Oüi FM a été évoquée par la presse, immédiatement démentie par son propriétaire Arthur, mais une consolidation au sein même des radios indépendantes n’est pas exclue. Plusieurs éditeurs pourraient se rapprocher pour renforcer leurs poids respectifs et créer des économies d’échelle, sans oublier également l’intérêt d’une telle opération pour le contrôle des ressources publicitaires nationales, coeur du réacteur de ces PME.

La question de l’avenir du pôle radios de Lagardère revient régulièrement après la cession avortée de Virgin Radio il y a quelques mois. Si les musicales sont possiblement cessibles, il paraît peu probable que le groupe se sépare d’un outil d’influence aussi puissant qu’Europe 1.

Les grandes manoeuvres audiovisuelles sont donc bien lancées en France et le CSA devrait avoir fort à faire pour réguler ce paysage qui semble condamné à bouger.

Mathieu Quétel, président de Sountsou

Les chiffres clés de la semaine

Des concentrations dans la presse, la France industrielle qui séduit les étrangers, le compte pénibilité allégé, la bourse qui accompagne les PME, Amazon qui veut payer des impôts, Manuel Valls qui aide les collectivités, l’État trop gourmand en dividendes… Les chiffres de la semaine, sélectionnés par Sountsou.

50

C’est en millions d’euros, le montant que serait prêt à payer le groupe LVMH pour se porter acquéreur du journal Le Parisien. Celui-ci est diffusé à plus de 350.000 exemplaires sur le territoire national avec son extension Aujourd’hui en France. Cette nouvelle étape de concentration dans la presse confirme que le secteur des médias bouge et devrait poursuivre son mouvement de consolidation dans les prochains mois. Les différents acteurs se mettent en position offensive pour négocier le passage au numérique et s’adapter aux nouveaux usages. La famille Amaury conserve l’Équipe ainsi que ASO et concentre donc ses efforts sur le sport. Le nouvel ensemble Les Échos – Le Parisien pèsera lourd avec une diffusion quotidienne de 500 000 exemplaires et près de 35 millions d’euros de chiffre d’affaires. Avec également plus de 10 millions de visiteurs uniques par mois sur les supports numériques des différents titres, ce groupe devrait bousculer quelques situations dans la publicité.

4

C’est le nombre de critères de la réforme Touraine de 2014 qui sont maintenus dans le cadre du compte de pénibilité. Il s’agit des dispositifs entrés en vigueur en janvier, travail de nuit, répétitif, en horaires alternants et en milieu hyperbare. Le Premier ministre a décidé de reporter l’application des six autres à juillet 2016. Ils seront évalués par les branches qui devront définir des référentiels afin d’en faire bénéficier les salariés concernés. Des amendements à la Loi Rebsamen vont permettre d’exfiltrer les mesures les plus critiquées par le patronat telles que la fiche individuelle d’évaluation des métiers pénibles, la déclaration de points qui devaient être opérées par les entreprises, afin de permettre aux salariés de profiter des mesures d’accompagnement. La CGPME se satisfait d’avoir été entendue, l’UPA juge le moratoire de six mois insuffisant, quant au MEDEF il reste très remonté contre ce dispositif qu’il estime « sur la mauvaise voie ».

608

C’est le nombre de projets d’implantation d’entreprises étrangères recensés par EY en 2014, soit une augmentation de 18% sur un an. La France est en tête en Europe sur les projets d’investissement dans des sites industriels. Mais, le bas blesse en ce qui concerne les créations d’emplois. Les investisseurs rechignent à recruter en France, ils ont même fait moins bien en 2014 qu’en 2013, avec 12 600 postes créés et une baisse de 1500 emplois. L’Angleterre a, sur la même période, enregistré deux fois plus de créations d’emplois que la France. Le coût du travail en France reste un frein important. Un blocage de plus qui contribue à retarder la si attendue reprise…

1336

D’anciens salariés Fralib, viennent de relancer leur unité de production autrefois dédiées à la fabrication du Thé Eléphant, sous la marque 1336, soit le nombre de jours qu’ils estiment avoir passé à défendre leur usine avant sa fermeture. Ils ambitionnent d’ensacher 250 tonnes de thés et infusions en provenance du Portugal, et d’Algérie, en 2015. Leurs produits seront commercialisés dans les épiceries bio et en grande surface.

178

C’est le nombre d’entreprises financées en 2014 par la Bourse ou les placements privés,  pour un montant de 4,8 milliards d’euros, selon l’Observatoire du financement des entreprises. Ces marchés représentent donc environ un tiers des fonds mobilisés sur les PME et les ETI, soit un total de 13,5 milliards d’euros, incluant le capital-risque. Ce sont 3 milliards d’euros qui ont été levés via la Bourse, un record. 27 sociétés de moins de 5000 salariés sont entrées en Bourse l’an dernier. 41 PME-ETI ont levé des fonds auprès de d’investisseurs pour un montant de 1,8 milliards d’euros.

1

Depuis le 1er mai, le géant américain Amazon a procédé à une réorganisation de ses filiales européennes et enregistre désormais ses ventes de façon individualisée en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni. Jusqu’à présent, Amazon consolidait ses ventes réalisées sur le Vieux-continent au Luxembourg, ce qui lui permettait de ne pas payer d’impôts dans les pays où il était implanté. Ce ne sera plus le cas, et le méga-magasin numérique a également annoncé que la France devrait être très prochainement concernée par cette petite révolution. Il s’agit d’un tournant pour ce géant du net qui pratiquait l’optimisation fiscale jusqu’à présent. Sans doute, le souhait d’apaiser les esprits en Europe et de redorer une image ternie par des pratiques fiscales un brin provocatrices et une politique sociale qui suscité également de nombreuses critiques. Sans parler, de Bruxelles qui a décidé de s’attaquer frontalement aux us et coutumes des GAFA dans différents domaines.

1

Le Premier ministre, Manuel Valls, vient d’annoncer la création d’un fonds de 1 milliard d’euros pour aider les collectivités locales à maintenir leurs investissements. Une bonne nouvelle pour l’économie qui répond à l’attente exprimée par François Baroin, président de l’Association des Maires de France, afin de répondre à la colère des édiles face à la baisse de 11 milliards d’euros des dotations d’Etat entre 2015 et 2017. Selon l’AMF, les baisses d’investissement des collectivités locales pourraient atteindre 25%, une situation qui ne sera pas sans conséquences sur l’activité des entreprises, notamment des PME, et donc sur l’emploi. Il reste que ce fonds, destiné en priorité aux communes les plus fragiles, n’est toujours pas financé.

40

C’est en milliards d’euros, le montant des dividendes que ce sont partagés les actionnaires en 2014. L’État n’est pas le dernier à se servir puisqu’il a bénéficié de 4,1 milliards d’euros de dividendes des entreprises dont il est actionnaire, soit 1 milliard de plus que ce qui était prévu dans la loi de finance initiale. Une situation que la Cour des comptes dénonce dans son rapport sur l’exécution du budget de l’État, publié le 27 mai. En effet, des entreprises qui avaient un résultat négatif en 2013, ont tout de même délivré un dividende à leur actionnaire étatique. Même s’il est vrai que ces déficits sont essentiellement dus à des dépréciations d’actifs, donc à des éléments non cash, l’attitude de l’État peut surprendre. La Cour pointe notamment la grande générosité des entreprises à l’égard de l’Etat, puisqu’elles affichent des taux de distribution plus élevés que ceux généralement pratiqués par les entreprises du CAC 40. La Cour des comptes fustige donc l’État qu’elle accuse d’avoir une vision à court terme en lien avec son propre budget plutôt que d’intégrer les objectifs industriels des sociétés au sein desquelles il détient des participations.

Républicains, presse, télécoms, fiscalité…

Les Républicains, le compte pénibilité, les mutations dans les télécoms, la concentration dans la presse, des réformes fiscales osées, ce sont les quelques thèmes retenus cette semaine par Sountsou et captés dans la bouche de responsables politiques, d’entreprises ou syndicaux.

Alain Juppé, invité du Grand rendez-vous Europe 1, I Télé, Le Monde, le 31 mai

« Sarkozy a le parti, pour l’instant j’ai l’opinion. J’organise ma petite PME. Parfois une PME très performante est plus efficace qu’un grand groupe du CAC 40. »

Bruno Le Maire, dans son discours au congrès fondateur des Républicains (ex-UMP) oublie volontairement de citer Nicolas Sarkozy et insiste sur le besoin de renouveau, via Le Lab E1

« Faisons tomber les murs de cette classe politique qui ne se renouvelle jamais. Vous butez contre les mêmes visages ? Nous allons vous en offrir de nouveaux. Vous butez contre les mêmes idées ? Nous allons en défendre de nouvelles. » 

Tweet de Florian Philippot après la création du parti Les Républicains, le samedi 30 mai

« Bienvenue à l’RPS ! Ça gratte ça démange c’est mauvais pour la France. #Herpès »

Alain Juppé, au congrès fondateur du parti Les Républicain après avoir été sifflé par certains militants, samedi 30 mai

« Ça me fait de la peine, mais ça ne change pas ma détermination (…) Je me réjouis de partager avec vous l’enthousiasme d’un nouveau départ : celui des Républicains à qui je souhaite, de tout coeur, bon vent. Notre mouvement peut compter sur mon concours, ma loyauté, mon ardeur. J’ai aimé l’UMP. J’aimerai les Républicains ! » (…) en 2017, il faudra être prêt à agir » (…) On ne fait rien de bon dans la division, ni dans la recherche méthodique du clivage. Certes, parfois, du conflit peuvent naître des solutions nouvelles. Mais les conflits viennent tout naturellement dans notre pays, grand amateur de polémiques et d’affrontements. Le rôle d’un dirigeant n’est pas de les susciter, ni de les attiser, mais de les apaiser. Notre société a besoin d’apaisement, pas de revanche. »

Francis Morel, PDG du groupe Les Échos, au sujet du rachat du journal Le Parisien, interviewé par Le Figaro Économie du 27 mai

« Les Échos ont connu ces dernières années une hausse spectaculaire de leurs résultats. Notre diffusion est au plus haut depuis dix ans. Nous sommes revenus à l’équilibre en 2014 et nous serons rentables en 2015. Mais cette réussite repose sur un équilibre fragile. Aujourd’hui, les acteurs de taille moyenne, comme nous, ont du mal à se développer. L’heure est à la concentration, comme le prouve le rapprochement du Monde et de L’Obs, ainsi que celui de Libération et de l’Express. Depuis deux ans, j’ai la conviction que rester isolé n’est plus une option.»

Philippe Carli, Directeur général du groupe Amaury sur la cession du journal Le Parisien, interviewé dans Les Échos du 27 mai

« (…) le monde des médias est en pleine mutation. À l’échelle mondiale, les géants du Web, comme Google et d’autres, s’intéressent de plus en plus aux contenus, et, à l’échelle française, la presse se consolide autour de quelques acteurs. Il faut atteindre une taille critique pour continuer de progresser et s’imposer. »

Alexandre Saubot, Président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) interrogé sur le dispositif pénibilité du gouvernement, dans Les Échos du 27 mai

« (…) Je pense sincèrement que cette décision du gouvernement est une grave erreur qui va nuire, à terme, à la compétitivité de nos entreprises, à la prévention de la pénibilité et aux finances publiques. Elle doit faire l’objet d’une correction fondamentale si on ne veut pas qu’elle génère les mêmes conséquences négatives sur le long terme qu’ont pu avoir par le passé la retraite à 60 ans ou plus récemment les 35 heures. Ce dispositif va donc clairement à l’encontre de l’objectif de reconquête industrielle que s’est fixé le gouvernement.»

Nathalie Kosciusko-Morizet, interrogée par Les Échos, sur ses propositions économiques, le 27 mai

«Je propose de baisser les impôts sur le travail et le capital de 100 milliards d’euros dès 2017. Pour les deux tiers, cette baisse doit se faire sur le travail, via surtout une baisse des cotisations patronales, et sur la fiscalité pesant sur l’investissement, par exemple une accélération de l’amortissement. on le voit bien aujourd’hui : l’investissement est le moteur manquant de la reprise. Concernant les baisses d’impôt sur le capital, je ne préconise pas de supprimer l’ISF, compte tenu de sa charge symbolique, mais de baisser très fortement le taux supérieur, qui, à 1,5% est quasiment confiscatoire, en le ramenant à moins de 0,5%. Il faut aussi déplafonner la faculté de payer son ISF par l’investissement dans les PME et les ETI. Plutôt que de les faire fuir, on doit encourager les capitalistes à financer l’investissement productif et l’emploi.»

Daniel Fasquelle, Député et trésorier de l’UMP, après le rejet par tribunal de grande instance de Paris du recours déposé contre l’utilisation par l’UMP du nom Les Républicains

« C’est la liberté qui triomphe, la liberté pour l’UMP de s’appeler Les Républicains. Tout le monde a compris que c’était une manoeuvre politique dont le seul but était de troubler les militants à quelques jours du Congrès.»

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, sur le projet de loi sur le dialogue social, dans Les Échos du 26 mai

«C’est une loi qui porte mal son nom. Parmi les nombreux points de désaccord que nous avons sur ce texte, j’en citerai trois. Le premier est la dilution dans la future délégation unique du personnel dans les entreprises de moins de 300 salariés du CHSCT, l’institution du personnel la plus crainte des employeurs. Les élus devront gérer concomitamment les questions des conditions de travail et celles d’emploi, or on ne peut pas être bon partout. Le deuxième gros point de désaccord c’est le contournement des organisations syndicales dans les entreprises où aucune n’est implantée avec le mandatement. Troisième point : la représentation des salariés des très petites entreprises. C’est du vent ! Comment peut-on penser sérieusement que 13 commissions régionales vont permettre de régler quoi que ce soit dans les TPE.(…)»

Franck Riester, sur les primaires à l’UMP, dans le Talk-Le Figaro du 28 mai

« Je pense qu’il (ndlr : Bruno Le Maire) peut gagner et qu’il doit gagner. (…) Le moment venu, je pense l’année prochaine, il sentira s’il faut y aller ou non. (…) Il faut des hommes avec des nouvelles pratiques, et un projet fort pour changer radicalement la donne.»

Didier Casas, président de la Fédération Française des Télécoms (FFT), dans Les Échos du 28 mai

« Mon premier objectif (…) est de renforcer notre présence sur tous les grands dossiers du secteur. Les télécoms sont aujourd’hui un maillon indispensable du numérique et de l’économie du pays. La filière investit environ 7 milliards d’euros par an soit l’équivalent de 11 viaducs de Millau ou de 200 rames de TGV ! Nous faisons travailler directement et indirectement plusieurs centaines de milliers de salariés. Et la plupart de ces emplois ne sont pas délocalisables. Chaque euro investi par les télécoms rapporte 6 euros de PIB et 3 euros de recettes fiscales et sociales. C’est pourquoi nous souhaitons être davantage entendus par nos différents partenaires et par les pouvoirs publics.»

Sountsou crée « Diagnostic lobbying »

Des chefs d’entreprises passent à côté de nombreuses opportunités de développement ou de chiffre d’affaires, simplement parce qu’ils ne perçoivent pas ce que le lobbying peut leur apporter, alors Sountsou crée « Diagnostic lobbying ».

Chaque semaine dans cet édito, j’ai l’occasion de partager avec vous le manque d’informations de mes interlocuteurs sur les enjeux du lobbying, notamment les patrons de PME. Pourtant, une action concrète et opérationnelle en lobbying peut être rapidement mise en place et ses effets positifs peuvent se ressentir à court terme. Encore faut-il avoir conscience qu’un besoin existe et que des solutions peuvent y répondre.

Avec l’équipe de Sountsou, nous lançons donc l’opération « Diagnostic lobbying », composée, notamment, d’un  questionnaire rapide auquel nous vous invitons à répondre. Dès réception de vos réponses, j’établierai, gratuitement, et à titre confidentiel un diagnostic  personnel qui permettra de mesurer l’intérêt ou non pour vous d’envisager une action en relations institutionnelles*.

J’ai pensé utile d’initier cette démarche car je constate au fil de mes rencontres que le lobbying reste nébuleux, pour les chefs d’entreprises, souvent à l’image de la politique et de l’action publique. Or, il s’agit d’un rouage essentiel de notre démocratie et surtout d’un formidable activateur de développement si votre entreprise est concernée.

J’espère que notre opération « Diagnostic lobbying » permettra de contribuer à une meilleure information des chefs d’entreprises et qu’ils seront encore plus nombreux à s’emparer de ce sujet si passionnant et créateur de valeur.

Mathieu Quétel, président de Sountsou

* Même si une première approche peut-être réalisée à partir de notre questionnaire, pour être complet et sérieux, « Diagnostic lobbying » pourra nécessiter un entretien par téléphone ou à l’occasion d’une rencontre (gratuit également).

Avez-vous besoin du lobbying en 10 questions

Le lobbying reste un mystère pour de nombreux chefs d’entreprises. Et si nous vous aidions très concrètement à y voir plus clair ? Nous créons, pour vous, « Diagnostic lobbying ». Nous vous proposons de réaliser un diagnostic gratuit, personnel et confidentiel de votre situation à partir de vos réponses (par oui ou par non) à 10 questions*.

 

 

Pour connaître votre « Diagnostic lobbying » personnalisé,  cliquez ici. Le président de Sountsou vous répondra personnellement sous 48 heures maximum.

* Même si une première approche peut-être réalisée à partir de notre questionnaire, pour être complet et sérieux, « Diagnostic lobbying » pourra nécessiter un entretien par téléphone ou à l’occasion d’une rencontre (gratuit également).