L’actu

Les entreprises doivent se montrer plus créatives dans leurs relations avec les décideurs publics

Il y a quelques mois, Mathieu Quétel, président de Sountsou – Affaires Publiques, publiait aux éditions Kawa « Entrepreneurs faîtes-vous entendre des politiques – Secrets du lobbying efficace ». Le point complet sur ce livre tourné vers l’opérationnel dans une interview.

Le confinement nous offre l’occasion de lire et de prendre le temps de la réflexion. Les éditions Kawa en profitent pour proposer une interview qui revient sur l’ouvrage de Mathieu Quétel. Un entretien conduit par Louise Talpe.

L’ouvrage ambitionne d’apporter des clés de compréhension et des conseils très pratiques sur les actions en direction de la sphère publique. La première partie est dédiée à des études de cas concrets, avec des exemples d’actions de lobbying, la seconde partie est un guide méthodologique. 

L’interview évoque l’actualité et la crise du Covid-19. Mathieu Quétel salue le fait que  » la crise sanitaire et économique profonde qu’elle annonce semble avoir été pleinement intégrées par le gouvernement qui a pris, très rapidement des mesures d’envergure. Cette action rapide et massive en direction du monde économique n’est que le début d’une mobilisation qui sera encore amplifiée vraisemblablement par la mise en place d’un plan de relance qui sera enclenché dès la sortie du confinement ».

Selon Mathieu Quétel, « Trop d’entrepreneurs restent adeptes du « vivons heureux, vivons cachés ». Ils rechignent également à faire entendre leur voix même lorsqu’ils sont attaqués. Les réseaux sociaux, les chaînes d’info, la floraison de fake-news. L’agressivité devenue omniprésente ne facilite pas la prise de parole. Je milite pour une prise de parole plus régulière, assumée. Néanmoins, pour être efficace elle doit reposer sur une posture de transparence et de clarté des informations transmises. J’évoque ces sujets dans mon livre. Les entreprises ou les fédérations professionnelles doivent se montrer plus créatifs dans leurs relations avec les décideurs que ce soit dans forme, le fond et les destinataires de leurs actions. Le carnet d’adresse et les relations de convivialité ne sont plus suffisants aujourd’hui. Il faut travailler dans le détail et en profondeur, se déconnecter des décideurs prémiums et investir plus fortement le lobbying territorial, la proximité.« 

L’intégralité de l’interview est à écouter ici :