L’actu

Jour : 27 novembre 2015

COP 21 : les Français ont la parole

L’application GOV s’affiche dans toutes les villes de France afin de mobiliser autour de la COP 21. L’objectif de ses promoteurs est de permettre aux Français qui en « ont marre de ne pas être appelés par les instituts de sondage » de s’exprimer sur l’action des politiques et des débats autour de la conférence – climat.

Décidément les initiatives qui favorisent l’expression directe des citoyens se multiplient ces dernières semaines, après Axelle Lemaire et son projet de loi participatif, ce sont les publicitaires Fred & Farid qui lancent en France leur application mobile GOV. L’idée est bien entendu de surfer sur l’ambiance électorale et de viser les élections présidentielle et législatives de 2017, il s’agit également de permettre aux citoyens de s’exprimer et de proposer une alternative aux sondages.

L’application permet en effet aux internautes de « gover » les politiques, de les noter en leur attribuant très simplement un « plus » ou un « moins ». En se baladant dans les entrailles de l’application, le moins que l’on puisse dire est que la côte de popularité « version GOV » des élus n’est pas au beau fixe, mis à part Alain Juppé, Emmanuel Macron ou Christine Lagarde qui tirent assez nettement leur épingle du jeu, les autres responsables politiques sont très sévèrement jugés par les membres de la communauté « GOV ». Des résultats qui devront être observés à l’issue de la campagne de promotion que viennent de lancer Fred & Farid dans 16 grandes villes françaises sur 7.000 panneaux d’affichages haut de gamme.

GOV proposera des espaces de débats pendant la COP 21 afin de permettre aux citoyens inscrits de donner leur avis sur différents sujets lancés par des personnalités comme Jacques Attali, Pierre Gattaz ou Arash Derambarsh. Ils pourront également, s’ils le souhaitent, lancer leurs propres débats.

La CGPME pour l’investissement de long terme

Alors que le gouvernement devrait prochainement annoncer des mesures destinées à renforcer l’investissement productif de long terme, la CGPME a récemment formulé 5 propositions.

De la croissance et de l’emploi plutôt que de l’impôt

Le mécanisme dit de l’ISF PME a prouvé son utilité, selon l’organisation patronale. Centrer ce dispositif sur les entreprises de moins de 7 ans en arguant de l’obligation de se conformer au droit européen serait donc préjudiciable à un grand nombre de PME. Dans une telle hypothèse, la CGPME réclamerait que l’on restaure la réduction d’ISF à 75% (au lieu de 50% actuellement) des montants investis dans les PME dans la limite de 50 000 €.

D’autre part, s’agissant de l’avantage Madelin, la CGPME estime qu’il conviendrait de permettre une réduction d’IR dans la limite de 18 000 € (au lieu de 10 000 € actuellement) et de revenir au taux de 25% des montants investis. Seuls moyens, selon elle, de respecter l’engagement du Président de la République de sanctuariser jusqu’à la fin du quinquennat les dispositifs en faveur de l’investissement dans les PME.

Pour ne pas que le coût de la transmission prenne la place de l’investissement

A l’instar du METI, la Confédération des PME propose, afin de favoriser l’investissement de long terme, de sortir de la base de calcul de l’ISF les parts d’entreprises héritées et de les exonérer totalement d’impôt, en contrepartie d’une durée de 10 ans de détention après transmission. L’objectif est d’éviter que le coût de la transmission ne contraigne l’entreprise à se priver d’investissement en versant des dividendes uniquement destinés à s’acquitter d’une imposition.

Une mesure simple, logique et juste

« Les chefs d’entreprise attendent toujours que se concrétise la promesse du candidat François Hollande, lors de son audition à la CGPME, d’instaurer un taux réduit d’impôt sur les Sociétés (IS) pour la fraction des résultats réintégrés au capital des PME. Cette mesure plébiscitée par 78% des chefs d’entreprise favoriserait l’investissement et faciliterait la croissance des PME » conclue la CGPME dans un communiqué.