L’actu

Parce que nous aimons la France.

Les entrepreneurs voient rouge depuis quelques semaines. Et ils ont raison !

Le spectacle affligeant du débat public ne peut que susciter de la perplexité, voire de la colère.

La tentative de certains de désigner les entreprises comme les responsables de nos maux, la « névrose française » qui consiste à faire peser sur elles toujours plus de normes, de taxes et d’impôts et à considérer les entrepreneurs comme des « profiteurs » indignent, à juste titre, une grande partie des chefs d’entreprise et des présidents de fédération professionnelle.

Que dire des renoncements et des reniements auxquels nous assistons, interloqués par la capacité de certains gouvernants à changer d’avis pour se préserver ?

L’intérêt général semble avoir disparu du discours public, remplacé par des ambitions électorales de court terme, incompatibles avec une quelconque remise en question des dysfonctionnements, pourtant lourds, de l’État.

C’est ainsi que la taxe Zucman, confiscatoire et économiquement délirante, a occupé nos élus et médias pendant plus de trois semaines… en guise de préparation à des débats budgétaires qui n’ont fait que confirmer cette dérive outrancière.

Que certains chefs d’entreprises osent émettre une critique face à ce déluge d’incongruités et ils sont dénoncés pour leur absence supposée de patriotisme !

Ce vent de médiocrité alimente le feu des radicalités.

Le citoyen est désormais considéré comme un enfant que l’État devrait prendre par la main, dans les moindres interstices de sa vie. Ce faisant, il le déresponsabilise, le rend dépendant mais fini toujours par le décevoir. Car, à force de vouloir s’occuper de tout, la machine étatique ne remplit plus ses missions primaires et régaliennes. Pire, elle se protège en refusant avec force toute idée de réforme et fait peser sur le monde économique le coûteux tribut de ses défaillances. 

Celles-ci se traduisent, en outre, en une profonde crise démocratique. La nuance semble avoir été totalement effacée par la tentation extrémiste. 

Pourtant, au sein de Sountsou – Affaires Publiques, nous sommes convaincus que ce « moment politique » constitue une opportunité, peut-être historique, pour reprendre en mains notre destin collectif.

Parce-que nous aimons la France, nous pensons que le monde économique doit prendre toute sa part dans les débats, et surtout les propositions audacieuses, qui devront permettre de réformer notre pays dès 2027.

Des solutions existent, elles ne seront mobilisables que grâce au courage de ceux qui les porteront et les défendront, avec vigueur, mais également avec la nuance et la force de la preuve, que la complexité du monde actuel exige.

C’est le programme que nous proposons dès 2026. Un programme exigeant car il impose du travail, de la volonté et une forte conviction, celle que la France peut reprendre confiance.

Il s’agit de nous redonner et de redonner à nos concitoyens une espérance, au travers d’un cap et d’une vision.

Mathieu Quétel

Président-fondateur de Sountsou – Affaires Publiques