L’actu

Les bons mots de la semaine

Grande semaine de mobilisation des responsables politiques après le premier tour des Départementales, on note également la présence, dans notre sélection, de la nouvelle rédactrice en chef de « The Economist ».

Gérard Collomb, au sujet de la politique économique de Manuel Valls, dans l’émission politique Les Indés Radios – metronews – LCI du 24 mars

« Moi, je me reconnais davantage dans cette ligne. Je suis de ceux qui se reconnaissent dans le fait de dire qu’aujourd’hui si notre pays connaît un certain nombre de difficultés c’est parce que nos entreprises ont perdu en compétitivité, par rapport à l’Allemagne notamment. Il faut redresser cette compétitivité pour avoir ensuite un chômage qui diminue et ensuite avoir des salaires qui augmentent et répondre aux attentes sociales de notre pays »

Zanny Minton Beddoes, rédactrice en chef de « The Economist », interviewée par Le Figaro-Économie, le jeudi 26 mars

« Le numérique a remis en cause le modèle économique de notre industrie. Mais je suis très optimiste car il ouvre également d’énormes opportunités pour les médias. Il permet surtout de diffuser plus facilement des contenus plus riches comme la vidéo et l’audio. L’an dernier, nous avons recruté 101 679 nouveaux abonnés numériques. Aujourd’hui, notre diffusion est de 1,55 million d’exemplaires dont 232 230 uniquement en numérique et 1,3 million en papier. Un an auparavant nous avions 1,4 million d’exemplaires print et 130 000 numérique »

Henri Guaino à Nicolas Sarkozy, lors du bureau politique de l’UMP, cité par Le Canard Enchaîné du 25 mars

« Il ne faut pas diviser les Français,  comme on le fait en parlant des Français musulmans (…) et en sortant des conneries sur les cantines»

Réponse de Nicolas Sarkozy à Henri Guaino, toujours selon Le Palmipède

« Je t’interdis de dire ça.  Il faut que tu sortes un peu, il faut que tu ailles sur le terrain. Les gens en ont marre qu’on leur impose de bouffer du halal »

Gérard Larcher au sujet de François Hollande, cité par l’Express

« Il est quand même bon. Il a une différence avec Nicolas Sarkozy : il prend le temps et il écoute » 

Nadine Morano, dans une interview sur le site de l’Est Républicain, publiée le 24 mars, dépubliée, puis publiée à nouveau, l’intéressée affirme que ses propos ont été tenus en « off » 

« À partir du moment où le FN est autorisé par la République, en quoi serait-il antirépublicain ? Je critique son programme désastreux mais je dis simplement : que le meilleur gagne, que les électeurs prennent leurs responsabilités. Je ne veux pas donner de consignes, ce serait infantiliser l’électorat »

L’entourage de Claude Bartolone au sujet de la « social-écologie », cité par L’Obs du jeudi 26 mars

« C’est l’alliance des classes moyennes préoccupées par les questions environnementales et des classes populaires. C’est celle qui prévaut dans la gestion de ce département (Ndlr : Seine Saint Denis) et qui donne une autre image de la gauche »

Patrick Buisson, l’ex conseiller de Nicolas Sarkozy au sujet des deux journalistes auteures  du livre « Le mauvais génie » (Fayard ) dont il est le héros, cité par Le Point du 26 mars

« Deux folliculaires besogneuses » travaillant pour « un bulletin paroissial gaucho-capitaliste »

François Bazin, dans son ouvrage « Les ombres d’un président » (Plon)

« François Hollande a écorné deux cartes d’identité à la fois. En politique, ça fait beaucoup (…) Normalité et volonté, tout cela était factice »

Sur les attentats de janvier, ils ont, selon l’auteur, « lesté de gravité le président »

« Cette situation le porte et l’oblige à la fois. Ou, pour le dire autrement, elle le maintien et elle le contraint »

Nicolas Sarkozy, à ses lieutenants après le 1er tour des Départementales, cité par Le Point du 26 mars

« Je veux pas fanfaronner, mais franchement j’ai bien fait de revenir, ça valide mon retour par le parti, on est unis entre nous, on a des idées claires. On va faire les modestes, moi je la ramène pas, mais vous, vous pouvez y aller »

Selon l’Élysée, cité par Challenges du 26 mars, Jean-Vincent Placé serait bien candidat à n’importe quel ministère

Y compris « un secrétariat d’État aux choux farcis »