Nos informations sur les coulisses de la primaire de la droite. Cette semaine l’attentat de Nice divise les ténors plus sur la forme que sur le fond, Juppé développe ses propositions pour la Défense et Fillon réaffirme sa détermination. Cette primaire de la droite semble s’installer doucement dans la torpeur estivale.
Division interne sur la gestion de l’attentat de Nice
L’horreur de Nice n’a pas laissé de place à une période de concorde nationale. Cette fois, les élus de l’opposition ont pris la parole pour dénoncer avec force l’attitude du gouvernement qu’ils estiment inadaptée face au danger terroriste. Ce fut le cas de Christian Estrosi, particulièrement exposé ainsi que de François Fillon ou Alain Juppé. Les deux candidats de la primaire ne sont pourtant pas habitués à de telles prises de position en plaine période de Deuil national. Nicolas Sarkozy a choisi d’attendre et de ne prendre la parole que dimanche soir au journal de 20 heures de TF1, il a toutefois laissé ses lieutenants critiquer fortement le gouvernement dès vendredi matin. Quant à Bruno Le Maire, il s’est placé en retrait afin de respecter un moment de silence par respect pour les victimes et leurs familles. Geoffroy Didier a de son côté taclé ses amis politiques : « C’est une question de décence. J’invite toute ma famille politique à se taire. »