L’actu

Mois : janvier 2016

Présidentielle : c’est parti pour les primaires

Décidément 2017 est la ligne de mire des politiques en ce début d’année. Après la rentrée tonitruante et réussie d’Alain Juppé, voici le retour de Jean François Copé, l’installation de Bruno Le Maire, la digitalisation de François Fillon et les inquiétudes de François Hollande face à une partie de son camp qui ne trouve rien de mieux que de demander une primaire à gauche.

Il publie Le sursaut français chez Stock et initie son retour « en fanfare » comme le souligne Le Figaro par une mise en avant dans le numéro du 15 janvier de Valeurs Actuelles. Qu’on se le dise, Jean-François Copé est de retour et il entend bien peser dans les primaires de novembre, à tel point qu’il devrait, selon la rumeur, annoncer sa candidature en juin.

Autre candidat, encore non candidat officiel, Bruno Le Maire continue de parfaire son programme et son équipe. Il inaugurait son QG de campagne pour la primaire de la droite et du centre, le mercredi 13 janvier et envisage toujours d’officialiser sa candidature au début de l’été. D’ici là, les sondages devraient être meilleurs et la contre-offensive que prépare Nicolas Sarkozy pourrait avoir affaibli Alain Juppé.

François Fillon lançait en début de semaine la nouvelle version de son site internet qui lui permet de proposer les éléments de son programme pour 2017 et, surtout, de les tester auprès des français qui peuvent voter pour ses propositions ou envoyer directement leurs remarques et propositions.

Quant à François Hollande il feint de ne pas entendre ceux qui dans son camp demandent une primaire en vue de désigner le candidat « des gauches et des écologistes » pour la présidentielle de 2017. Le président de la République fait savoir qu’il ne peut combattre le terrorisme et le chômage et penser à 2017… Surtout l’initiative de personnalités de gauche qui signait le 11 janvier une pétition pour une primaire à gauche dans Libération ne rencontre pas un franc succès, au plus crée-t-elle un peu plus de confusion autour de la politique gouvernementale qui reste illisible pour une majorité de Français si l’on en croit les sondages.

La route vers 2017 est donc bien ouverte et il faudra désormais lire les prises de positions des uns et des autres avec cette perspective en ligne de mire. Les primaires de la droite et du centre ont été fixées aux 20 et 27 novembre 2016.

Lobbying : Misez sur les primaires

(Un extrait de notre dernier Cahier Experts)

Les deux grands partis de Gouvernement sont devenus adeptes des primaires.

Les Républicains, probablement avec leurs alliés du centre, vont les expérimenter pour la première fois les 20 et 27 novembre 2016.

Le PS, quant à lui, devrait y échapper, son candidat étant le président sortant.

Là encore, travaillez chaque écurie et identifiez des interlocuteurs proches de vos préoccupations dans chaque camp. Il s’agit de ne laisser passer aucune chance de vous faire entendre. Même si le PS ne devrait pas organiser de primaire, cette possibilité n’est pas encore tout à fait exclue (été 2015) ; identifiez donc celles et ceux qui seront à même de jouer un rôle si le parti décidait de ne pas forcément désigner le président sortant comme candidat naturel en 2017.

D’une manière générale, pour ce qui concerne les primaires, chaque candidat est important et doit faire l’objet d’une approche spécifique. Souvenez-vous du résultat de Manuel Valls de 5,63 % à la primaire socialiste de 2011 : peu nombreux étaient ceux à parier sur lui. Son parcours peut les amener à regretter, aujourd’hui, leur dédain de l’époque…

La politique est d’autant plus complexe et imprévisible que les enjeux se déroulent au plus haut niveau, ce qui est le cas de l’élection présidentielle. Il ne faut jamais l’oublier.

Ainsi, en 2016, tous les candidats déclarés à la primaire organisée par Les Républicains et le centre devront être identifiés, contactés, si possible rencontrés, et devront également disposer de vos arguments. Il suffit que l’un d’eux accepte de porter vos demandes pour que celles-ci puissent, le cas échéant, être intégrées dans un programme présidentiel. Ne sous-estimez aucun « petit » candidat : ils sont tous importants et seront tous (ou presque) amenés à jouer un rôle dans l’éventuelle future majorité. Une primaire sert également à peser et à compter ses troupes. Au-delà du résultat final, elle est l’occasion d’identifier des talents et de révéler des personnalités.

À gauche, il n’est pas acquis qu’une primaire ait lieu, même si certains la revendiquent. Préparez-vous comme si elle devait se dérouler et préparez-vous également à engager un travail sur tous les candidats éventuels de la gauche. Dans le contexte très particulier du Parti Socialiste, dont le président de la République est issu, les postulants auront mûri leur candidature et auront vraisemblablement un message assez différent du sortant à porter. Il conviendra de ne pas les négliger, car leur ambition sera de peser dans le prochain Gouvernement en négociant âprement leur ralliement.

Au PS, le point de rupture entre les courants se situe, bien souvent, autour du traitement social du chômage et de la gestion du monde économique. Celui-ci est encore considéré par certains comme hostile et, par nature, peu enclin à adopter des comportements vertueux à l’égard des salariés. Dans ce contexte, les « frondeurs », notamment, influeront vraisemblablement sur la mise en place du programme du prochain quinquennat.

Pour chaque camp, une cartographie précise des candidats aux primaires devra être réalisée : elle identifiera leurs prises de position, leurs soutiens et les éléments déjà connus de leurs programmes.

Mathieu Quétel, président de Sountsou et auteur des Cahiers Experts.

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Les chiffres de la semaine

200

La Caisse des Dépôts (CDC) fête cette année son bicentenaire. L’occasion pour le président de la République de lui confier de nouvelles missions et des moyens financiers supplémentaires. Première étape, l’intégration de l’Agence française de développement (AFD) au sein de la CDC dans l’objectif de mettre en oeuvre les engagements de la COP 21. À ce titre, 4 milliards d’euros supplémentaires seront mobilisés afin de lutter contre le réchauffement climatique et de financer la transition énergétique. La CDC aura également pour mission de gérer le compte personnel d’activité qui sera mis en place dès le 1er janvier 2017. François Hollande a souhaité la création d’un nouveau fonds afin d’accompagner l’économie sociale et solidaire (ESS), il sera doté de 100 millions d’euros. Dernière étape, la mobilisation de 3 milliards d’euros supplémentaires d’ici à 2017 afin d’investir dans le logement et la croissance verte.

84

Paris compte 84 restaurateurs étoilés qui sont un peu les ambassadeurs de la France et de sa capitale aux yeux et papilles des touristes. Anne Hidalgo a donc décidé de leur remettre la médaille de la Ville de Paris et, surtout, de miser sur la gastronomie afin de renforcer l’attractivité  touristique de la capitale. Elle vient de lancer un incubateur de start-up dont l’objet et d’accompagner les nouveaux usages de l’alimentation. Baptisé « Smart Food Paris » il accueillera une quinzaine d’entreprises qui seront chouchoutées par de grands groupes alimentaires comme Danone, Elior ou Carrefour, soucieux d’investir dans les nouveaux usages liés à l’alimentation qui peuvent couvrir de larges domaines tels la nutrition santé, la logistique ou encore les services aux professionnels. Une initiative à suivre.

4

La Banque mondiale vient de publier son rapport World Development Report dans lequel elle salue le triplement des personnes ayant désormais accès à l’internet dans le monde. Néanmoins, la Banque mondiale s’inquiète également que 60% de la population mondiale soit encore exclus de tout accès à l’internet, ce qui représente tout de même plus de 4 milliards d’êtres humains. Elle recommande un encadrement plus strict de l’internet afin de prévenir son contrôle par les élites et la constitution de monopoles ainsi qu’une trop forte concentration des marchés. Le rapport incite également à la création d’un service universel de l’internet.

0

L’Insee est formelle, la France a connu une inflation zéro en 2015, c’est la première fois depuis 1954 et la baisse des prix imposée par Antoine Pinay. Une situation due en grande partie à la baisse des prix du pétrole et des matières premières ainsi que des bien manufacturés. Une stagnation des prix qui est le reflet de l’atonie de l’économie française dont la croissance plafonne à 1%. Les seuls à pouvoir s’en satisfaire vraiment sont les ménages dont le gain en pouvoir d’achat est estimé à 225 euros. La tendance devrait se confirmer en 2016, l’Insee prévoit une perspective d’inflation de l’ordre de 1%.

37

Le rapporteur général de la commission des finances du Sénat a rendu un rapport cinglant sur les 35 heures. Albéric de Montgolfier développe l’idée selon laquelle un passage de 35 à 37 heures permettrait à la France de connaître un véritable « choc de compétitivité ». Cette décision entrainerait une baisse de 3% du coût du travail et un relèvement des marges des entreprises de deux points, selon le sénateur Les Républicains. Avantage important de la mesure : elle ne coûterait rien aux caisses de l’Etat. Mieux, elle ferait gagner environ 570 millions d’euros aux finances publiques si le temps de travail des fonctionnaires passait également à 37 heures. Le rapport ne manque pas de chiffrer le coût des 35 heures qui aurait été de 21 milliards d’euros sur la période 2005-2015 pour les seules fonctions publiques d’Etat et hospitalière. Un rapport qui tombe à pic à 18 mois de l’élection présidentielle et alors que les différents candidats fourbissent leurs armes et préparent leurs programmes…

700

La « loi pour une République numérique » portée par la jeune ministre Axelle Lemaire est dans sa phase de discussion au parlement. 700 amendements gouvernementaux ou parlementaires vont être discutés au cours des prochaines semaines. Le gouvernement a été contraint d’enrichir le texte de quelques dispositions initialement prévues dans la loi Macron 2 qui semble enterrée. C’est ainsi que le droit à la fibre dans les immeubles est introduit dans le texte de Madame Lemaire, comme l’obligation d’installer la fibre sur l’ensemble d’une commune au lieu de se concentrer sur les zones les plus denses en habitations, donc plus rentables. Le gouvernement souhaite encore que les collectivités qui engagent des investissements afin de lutter contre les zones blanches puissent bénéficier du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA).

3

Selon la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), la barre des 3 millions d’abonnés payants à des sites de streaming musicaux a été franchie en 2015. Ce chiffre est très encourageant puisqu’il représente environ 5% de la population française et il est donc de nature à créer l’effet d’entraînement recherché par les industriels pour atteindre les chiffres de la Suède par exemple où 20% de la population est désormais abonnées. La SCPP estime, dans Les Echos, qu’il est tout à fait crédible d’envisager de 10 à 12 millions d’abonnés payants à l’horizon de 2020, ce qui permettrait d’atteindre les revenus records de 2003, soit avant la crise entrainée par le piratage.

5.800

Mc Donald’s fait l’objet d’une plainte déposée à Bruxelles par trois groupes italiens de défense des consommateurs, associés à des syndicats américains et européens. Les clauses appliquées aux 5.800 restaurants franchisés du géant américain en Europe sont visées au motif qu’elles seraient tellement contraignantes qu’elles nuiraient à la fois aux franchisés, aux consommateurs et aux salariés. La pression financière exercée par le groupe sur ses franchisés, contraindrait ces derniers à mal payer leurs salariés et à pratiquer des prix élevés à leurs clients, en tout cas plus élevés que les restaurants en gestion directe. La structure du contrat est visée puisque Mc Donald’s reste propriétaire des murs de ses restaurants qu’elle loue à ses franchisés à des tarifs semblent-ils prohibitifs. La marque est déjà visée par une enquête de Bruxelles sur ses pratiques fiscales.

2020

Le patron de Ford, Mark Fields, croit fortement en la voiture 100% autonome dont il estime que les premières commercialisations devraient intervenir d’ici quatre ans. Il reconnait néanmoins que sa marque ne sera pas la première sur ce marché même si elle s’est déjà lancée dans des expérimentations sur la neige, l’environnement le plus difficile pour la voiture 100% autonome puisqu’il n’y a plus de repères. Dans une interview aux Echos, le PDG de Ford, souligne que ce sont les autorités de régulation et leur capacité à valider rapidement le changement qu’impliquera ce nouveau marché qui permettra de voir rapidement des voitures autonomes sur les routes. On pressent dans ses propos le lobbying farouche engagé par les constructeurs automobiles afin de faire évoluer la réglementation américaine, ils ont visiblement été entendus puisque le président Obama vient de débloquer 4 milliards de dollars sur 10 ans pour la voiture 100% autonome.

100.000

Nouveau coup dur pour Volkswagen dont le plan de rappel des véhicules concernés par le scandale du logiciel a été rejeté par les autorités américaines. Le groupe estime que le plan incriminé est une ancienne version qui ne tiendrait pas compte de ses dernières propositions qui prévoient notamment d’installer un convertisseur catalytique sur 430.000 véhicules et de racheter purement et simplement 100.000 autres voitures. En outre, les récentes déclarations du nouveau PDG, en marge du salon de Détroit, font polémique. Il est reproché à Matthias Müller un manque de sincérité dans ses excuses publiques.

2016, l’année des entrepreneurs ? 

2016 s’annonce comme une année chargée en annonces diverses pour l’économie et les entreprises. Année de pré-campagne présidentielle, de primaire à droite qui promet une lutte acharnée, elle permettra également de poser les bases d’une éventuelle réforme en profondeur de  notre réglementation. 2016 pourrait-elle s’imposer finalement comme l’année des entrepreneurs ?

Lors de ses voeux du 31 décembre, le président de la République a annoncé un énième « vaste plan contre le chômage » dont les détails devraient être précisés le 18 janvier. Il a néanmoins déjà annoncé qu’il comprendra une mesure de formation pour 500.000 chômeurs supplémentaires. Si ce dispositif devrait permettre de rendre moins visibles dans les statistiques les chômeurs concernés, elle ne  saurait suffire à relancer une France qui peine à s’inscrire dans le sillon de la reprise économique.

Paradoxalement, un premier signe positif pourrait apparaître grâce à des élections à priori éloignées des enjeux nationaux, les régionales. En effet, les nouveaux patrons des exécutifs régionaux font preuve d’un volontarisme surprenant dans le domaine économique, l’une des compétences des régions. Ainsi, Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez, n’ont pas tardé à annoncer la mise en place d’outils concrets.

Xavier Bertrand a mis en place un numéro vert destiné aux chômeurs afin de faire un bilan complet avec eux et de les aider à trouver un emploi rapidement. Il y aurait dans la nouvelle grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, selon son président, plus de « 120.000 emplois non pourvus ». « Je ne suis pas en train d’imaginer ces emplois, de les sortir d’une boîte magique. Ce sont des emplois qui existent, des employeurs qui cherchent et qui ne trouvent pas. Le problème c’est qu’on n’arrive pas à faire le lien entre les demandeurs d’emplois et les employeurs », a-t-il déclaré au micro de France Bleu Nord.

Le plus audacieux est sans doute Laurent Wauquiez qui promet « zéro charge » pour les premières embauches d’entreprises en Auvergne-Rhône-Alpes. À y regarder de plus près, derrière cette annonce bien markétée, se cache une mesure qui ne visera que la première embauche dans les entreprises en phase de démarrage. Néanmoins, elle concernerait toutes les charges y compris celles liées à la formation, la retraite complémentaire ou encore la cotisation Unedic. Pour les entreprises bénéficiaires, cette aide pourrait représenter entre 650 et 4200 euros par an, elles pourraient en profiter pendant une voire deux années. Le dispositif serait financé par la Région grâce aux économies réalisées sur les indemnités des élus ainsi que sur les frais de fonctionnement promis par le nouveau président, sont coût est estimé à 20 millions d’euros.

Le dynamisme donné par les exécutifs régionaux et la rapidité des annonces tranchent avec les lenteurs des prises de décisions et de leurs applications au plan national. Il pourrait également inciter les candidats à la présidentielle de 2017 à adopter un comportement plus volontariste et audacieux dans leur programme économique ainsi que dans son application après l’élection.

Il s’agit peut-être d’un tournant pour les réformes dont la France a besoin. Il devra être accompagné par les entrepreneurs et les représentants du monde de l’entreprise qui vont devoir s’impliquer plus dans la préparation de la présidentielle et à tous les niveaux.

Alors, oui, 2016 pourrait bien imposer les entrepreneurs comme « homme de l’année ». Très belle année à toutes et tous !

Mathieu Quétel, président de Sountsou

Auteur de la Collection Les Cahiers Experts, le nouveau numéro « Présidentielle 2017 : 10 conseils pratiques pour faire entendre la voix des entrepreneurs » est disponible en téléchargement ici.

Présidentielle : les « déclics de confiance » de Juppé

Ce début d’année est marqué par la prise de parole remarquée d’Alain Juppé qui lance de fait la primaire à droite avec son second livre-programme « Pour un Etat fort » publié chez JC Lattès. Il multiplie également les apparitions dans les médias, l’occasion pour lui de tacler le plan de lutte contre le chômage annoncé par François Hollande lors de ses voeux du 31 décembre.

Alain Juppé n’a pas manqué de s’étonner que le président de la République ne déclare la guerre au chômage qu’à la quatrième année de son mandat. Mais à côté de petites phrases à caractère politique, le candidat à la primaire de la droite fait quelques annonces sur son programme économique qu’il souhaite inscrire dans la perspective de créer chez les entrepreneurs « des déclics de confiance ».

Il envisage de s’attaquer à un tabou français en facilitant le licenciement. Il rejoint donc une demande des organisations patronales qui consiste à inscrire dans le contrat de travail les conditions de sa rupture. L’ancien ministre souhaite également s’attaquer au Code du Travail en le simplifiant « drastiquement ».

Il va encore plus loin en annonçant une dégressivité des indemnités de chômage qui serait « calibrée » sur le dynamisme du marché du travail. L’idée étant d’accompagner une reprise éventuelle en créant les conditions pour motiver le retour à l’emploi. Alain Juppé soutient également la démarche « zéro charge » mais en la limitant sur le SMIC et en instaurant une dégressivité jusqu’à 1,5 ou 1,8 SMIC.

Toujours autour de ses « déclics de confiance » qu’il juge indispensables pour remettre l’économie française dans le chemin de la reprise il supprimera l’ISF s’il est élu « un impôt populaire mais contre-productif » a-t-il jugé sur Europe 1. Enfin, le programme économique d’Alain Juppé contiendra des « mesures fortes en matière d’actionnariat salariés » et il s’engage à repousser l’âge légal du départ à la retraite à 65 ans, « priorité des priorités » selon lui.

Cette posture du favori des sondages est intéressantes car elle confirme que la présidentielle de 2017 est probablement une chance historique pour le monde de l’entreprise de faire entendre sa voix pour la mise en place de réforme en profondeur.