L’actu

Mois : juin 2015

4 (bonnes) raisons de vous lancer dans le lobbying

Le lobbying n’est pas une notion abstraite. Il s’agit, au contraire, d’une démarche très opérationnelle pour l’entreprise. C’est la raison pour laquelle, je milite pour qu’elle soit prise en charge au plus haut niveau décisionnel.

Cette semaine je vous propose de découvrir 4 (bonnes) raisons d’initier une démarche institutionnelle :

  • Assurer le rayonnement de votre entreprise
  • Agir sur l’action publique
  • Créer de la valeur
  • Permettre une équité dans l’accès au débat public

Assurer le rayonnement de votre entreprise

Les entrepreneurs considèrent souvent que les élus sont déconnectés de la réalité et qu’ils ne connaissent rien au monde de l’entreprise. Difficile de les contredire à priori. Néanmoins, les élus sont avant tout des citoyens comme les autres qui font le choix de travailler au service des autres… Vous vous dîtes sans doute que je suis bien naïf voire un peu benêt… Rassurez vous, ce n’est pas le cas !

Il ne faut pas confondre les centaines d’élus honnêtes, travailleurs, rigoureux et les affaires qui sont portées à notre connaissance. Ces affaires sont aussi désespérantes pour les politiques que pour nous… Ils n’en peuvent plus de cette ambiance de discrédit !

Or, cela peut sembler paradoxal, mais les élus (y compris les élus locaux) n’ont jamais eu autant de pouvoir et d’influence sur de nombreux sujets. Cette réalité contredit une idée reçue qui consiste à admettre que le politique n’est plus aux manettes et qu’il ne peut plus agir.

Revenons à votre entreprise. Elle évolue sur un marché, elle dispose d’un portefeuille de clients, elle est encadrée par des lois, des règles, dont son développement peut dépendre. Elle paie également diverses taxes, elle subit une fiscalité importante qui vient entamer votre capacité d’investissement ou de développement, elle travaille avec des partenaires bancaires pas toujours volontaires pour accompagner vos projets…

À peu près tous ces sujets ont à voir avec la sphère publique.

Peser sur les décisions impose au préalable d’exister auprès de l’environnement public. La première étape consiste à se faire connaître auprès des élus les plus proches, les élus locaux, départementaux, régionaux, députés et sénateurs… Près de votre entreprise, ces élus existent et ne vous connaissent peut-être pas encore, ils n’ont donc pas conscience des spécificités de votre activité.

Vous devez assurer le rayonnement de votre entreprise dans sa sphère géographique de proximité, il existe pour cela des techniques simples, surtout pour une PME, forcément incarnée par son dirigeant.

En engageant cette démarche, vous ferez parler de vous, vous serez invité à des débats, vous obtiendrez des citations ou des articles dans la presse, bref vous ferez rayonner votre entreprise en devenant un « expert » de votre activité. Vous serez consulté par vos parlementaires au moment des projets de loi relatifs à votre activité, vous pourrez être auditionné dans le cadre de certains travaux parlementaires… En initiant une démarche institutionnelle construite sur une stratégie bien élaborée, vous serez surpris du résultat.

Agir sur l’action publique

Le lobbying n’est en fait rien d’autre qu’un outil qui vous permet de vous adresser aux décideurs politiques dans le but de leur faire connaître vos spécificités, la réalité de votre entreprise et de faire en sorte que celles-ci soient prises en compte dans les décisions. Il est possible d’agir sur la décision politique, encore faut-il prendre la peine de s’adresser aux décideurs.

Certes, s’adresser aux responsables politiques n’est pas une démarche aisée et les PME sont très largement défavorisées. De façon générale, le monde de l’entreprise, les motivations de l’entrepreneur sont peu comprises des politiques. il ne s’agit pas de désintérêt, de dédain ou pire de mépris, il s’agit de méconnaissance. Les politiques évoluent dans un monde très éloigné de celui de l’entreprise, il suffit pour s’en convaincre de regarder leurs origines professionnelles avant d’être élus (cf Cahiers Experts N°1) mais ils ne demandent bien souvent qu’à mieux comprendre le monde économique.

En outre, le chef d’entreprise peut également engager une démarche en direction des élus, dépasser ses « à priori » voire ses craintes. En effet, si le politique méconnait le monde économique, celui-ci le lui rend bien. De trop nombreux dirigeants d’entreprises considèrent encore les élus comme des « inutiles » qui n’apportent rien au système collectif sinon de la complexité et toujours plus de charges. Soyons francs, ils n’ont pas toujours tort, la preuve encore cette semaine avec les amendements adoptés à l’Assemblée Nationale dans le cadre de la Loi Rebsamen… Néanmoins, plus le monde de l’entreprise irriguera celui de la politique en informations, plus les dispositifs mis en place seront proches de la réalité. Lorsque j’accompagne en stratégie institutionnelle un dirigeant, au départ réticent, je constate souvent une nette évolution dans sa perception des élus. Au départ, il y a de la crainte, lorsqu’il ne s’agit pas d’une forme de mépris à l’égard de la sphère publique, puis, au fil de notre travail, son opinion évolue et des amitiés peuvent même naître.

Créer de la valeur

Le lobbying n’est en fait qu’un acte de gestion comme un autre. La commande publique ne représente pas moins de 200 milliards d’Euros par an en France. Un enjeu de taille pour toute PME ! Or, les entrepreneurs ne s’intéressent que trop rarement aux relations institutionnelles, ils considèrent parfois qu’elles sont sans intérêt, que le politique n’agit sur rien et ne peut rien, quand il n’est pas convaincu que les dés sont pipés et que cela ne sert à rien de perdre son temps… Ces à priori peuvent coûter cher. S’agissant des entreprises, je considère qu’il est de leur responsabilité de tout mettre en oeuvre pour être mieux connu par les décideurs politiques. Agir sur la décision politique peut concerner des normes, des lois, des décrets qui peuvent impacter la vie de l’entreprise ou de son dirigeant mais il s’agit également de remplir le cahier de commandes : en effet, les PME sont encore trop souvent écartées de la commande publique même si de nouvelles règles européennes visent à faciliter leur accès aux grands comptes publics. Le processus législatif ne constitue donc pas le seul domaine dans lequel le lobbying peut être utile aux entreprises. Adopter une démarche volontariste en direction des décideurs politiques peut également permettre d’accéder à de nouveaux potentiels de développement. On considère par exemple que sur les 200 milliards d’Euros de dépense publique annuelle, à peine 1% sont dirigés vers des PME de l’innovation. Le potentiel de développement est énorme.

Contrairement à une idée reçue, le lobbying ne concerne pas seulement les couloirs feutrés du Parlement ou des Ministères. Le secteur public, les collectivités locales, sont des clients comme les autres, avec des besoins, des contraintes et des attentes, les comprendre, c’est se donner les moyens de créer de la valeur pour l’entreprise.

Quant aux enjeux réglementaires, s’en occuper en direct, ne pas tout laisser aux mains d’un Syndicat professionnel, permet de conserver le contrôle et de porter sa propre parole. Là encore, le débat est bien sur la création de valeur. Il suffit pour s’en convaincre de jeter un oeil sur nos chiffres clés de la semaine, ou notre article sur le vote de la loi Rebsamen à l’Assemblée Nationale.

Permettre une équité dans l’accès au débat public

Soyons clairs, l’accès au débat public est plus complexe pour une PME-PMI que pour un grand groupe industriel, dont les enjeux et le poids économique sont déjà bien identifiés par les décideurs politiques. Cela ne signifie pas que le match est perdu d’avance et que ne rien faire est la meilleure solution. Pour connaître l’issue d’un combat, il faut s’y préparer et le mener. Cette règle de base s’applique parfaitement aux relations institutionnelles. La politique est un art complexe, aux multiples enjeux, et les décisions sont le fruit de négociations, d’étapes, d’arbitrages, qui sont autant d’occasion pour faire entendre votre voix, de montrer votre spécificité, de défendre votre entreprise. Avec une démarche bien construite, des argumentaires précis et transparents, le résultat pourrait vous surprendre.

Ne l’oubliez pas, le lobbying est un outil au service de la démocratie. Il permet aux décideurs politiques, à tous les niveaux d’avoir accès à l’information, de se forger une opinion, puis de prendre leurs décisions avec le maximum d’éléments.

Se lancer dans une démarche en relations institutionnelles revient également à imposer une forme d’équité dans le débat public. Difficile en effet d’envisager que certains soient entendus, auditionnés, quand d’autres seraient interdits d’entrée dans les lieux de pouvoir.

Mettre en place, puis déployer une stratégie institutionnelle ne peut-être que positif pour l’activité de votre entreprise. Ce n’est jamais du temps perdu, au contraire, cette démarche permet de mettre en évidence des besoins ou une nécessité de faire évoluer des décisions réputées acquises.

Vous pouvez, immédiatement, vous lancer dans une première approche avec notre outil « Diagnostic lobbying », une interface personnelle, confidentielle et gratuite.

Mathieu Quétel, président de Sountsou

Paroles d’entrepreneurs et de politiques

Cette semaine, la suite du congrès des Républicains, le Brexit, la transformation digitale de la France, et la reprise…

Nathalie Kosciusko-Morizet, après sa confirmation au poste de vice-présidente déléguée des Républicains, dans Le Figaro du 3 juin

« Moi, je tenais absolument à promouvoir une forme de diversité dans le parti. Je pouvais continuer à le faire soit au sein de l’équipe dirigeante, soit en dehors. Finalement, Nicolas Sarkozy a accepté que cette diversité existe dans la direction et qu’elle puisse aller jusqu’à s’incarner dans une candidature à la primaire. Et il est convenu que tout cela supposait que je conserve ma liberté d’espression. Je suis très heureuse de poursuivre mon travail dans ce collectif que j’ai contribué à faire naître.»

Catherine Mathieu, Économiste senior au département analyse et prévisions de l’OCDE, au sujet d’une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, dans le magazine Capital de juin

« Impossible d’en chiffrer précisément l’impact, mais une chose est sûre : ce serait une catastrophe ! D’abord, le Royaume-Uni, dont les biens circulent aujourd’hui sans tarifs douaniers dans l’ensemble de l’UE, se verrait sans doute imposer des restrictions commerciales de la part des Européens. Il lui faudrait alors renégocier des accords pays par pays, ce qui prendrait du temps. Les échanges avec l’espace économique européen, qui absorbe à lui seul près de la moitié des exportations du pays, en prendraient donc un coup. Tout comme d’ailleurs les investissements étrangers, très nombreux dans le pays – c’est le premier pays d’accueil dans l’UE.»

Nicolas Sarkozy, sur les sifflets contre Alain Juppé et François Fillon lors du congrès fondateur des Républicains, cité par Le Canard Enchaîné du 3 juin

« Il est très fort , Juppé, d’avoir organisé ses propres sifflets. » (…) «  C’est regrettable. Tout le monde ne parle que de ça. Mais, au moins Juppé et Fillon savent où ils habitent. »

Emmanuel Macron, sur la transformation digitale de l’industrie, dans Le Figaro du 2 juin

« Nous avions une faiblesse sur le financement initial des start-up mais cette faille a été comblée grâce à la BPI et à l’activité d’acteurs privés comme Partes, avec son Shaker. Il nous faut maintenant répondre au problème des grosses levées de fonds, afin de financer la croissance des sociétés qui décollent. Pour cela, j’ai rencontré des fonds de capital-risque internationaux et beaucoup d’entre eux viendront en France à l’automne pour un événement que nous organiserons à Paris autour du président de la République. En outre, avec Sigmar Gabriel, mon homologue allemand, et nos partenaires italiens, nous sommes en train de convaincre la Commission et la Banque européenne d’investissement d’augmenter le financement du capital-risque dans le cadre du plan Juncker, avec des fonds transfrontaliers, qui manquent aujourd’hui en Europe et permettront de soutenir la phase de croissance des start-up.»

François Hollande, au sujet du dernier rapport de la Cour des comptes sur l’exécution du Budget de l’Etat 2014, cité dans le Canard Enchaîné du 3 juin

« Ce qui est curieux, c’est que le Haut Conseil des finances publiques nous accorde un satisfecit, alors que le rapport de la Cour des comptes, lui, est critique. Le premier dit que nous avons fait mieux que prévu, et le second que nous n’avons pas tenu nos engagements (…). Et le Haut Conseil comme la Cour sont présidés par le même homme, Didier Migaud. »

Jean Lemierre, président de BNP Paribas, sur la reprise en France, dans Les Échos du 1er juin

«En économie, il y a les chiffres et il y a la confiance. Et aujourd’hui, je constate que les chefs d’entreprise et les acteurs économiques y croient davantage. À part la création de l’euro, nous n’avions pas connu de facteurs aussi porteurs depuis ces trente dernières années : la rupture dans les prix de l’énergie et dans la politique monétaire crée un choc positif. La conjoncture est globalement bien orientée : en France, dans toute la zone euro, mais aussi aux Etats-Unis et même au Japon. Le jour où la création d’emplois repartira, la confiance s’accélérera encore. À nous de faire en sorte que les paramètres de la reprise puisse durer.»

Les chiffres clés de la semaine

Les chiffres clés de cette semaine sont étonnants, des députés dérapent, des pastilles sont créées, des taux repartent à la hausse, le chômage s’envole, les aides à la presse se réforment et une lettre est écrite…

6

C’est le nombre de « pastilles » proposées par Ségolène Royale afin de rendre l’air des villes de France plus respirable. Elles sont censées représenter le niveau de pollution, classé de 1 à 6, des véhicules qui vont les arborer. Le niveau 1, de couleur verte, concerne les voitures les moins polluantes, avec de faibles rejets d’oxyde d’azote et de particules fines. Il concerne les véhicules « essence » immatriculés à partir de 2011, les « diesel » sont recalés avec les vieux  « essences » de plus de 19 ans au niveau 6. Une vignette bleue est spécifique aux seuls véhicules électriques. L’application de ce dispositif est basé sur le volontariat des municipalités qui, si elles l’adoptent, pourront gérer la circulation en ville en fonction des couleurs. Par exemple, exclure les vignettes grises du centre ville pendant les pics de pollution, réserver des stationnements gratuits ou les couloirs de bus aux vignettes bleues… Les premières agglomérations visées, sont celles qui sont couvertes par un « plan de protection de l’atmosphère » (PPA), il en existe 36 en France. Paris a déjà annoncé adopter le dispositif dans le cadre de son plan antipollution, à compter de juillet 2016. Ainsi, les vignettes grises seront exclues de la capitale dès 2016, puis, jusqu’en 2020 le dispositif s’étendra aux autres catégories de vignettes. Les automobilistes ne seront obligés d’afficher leur vignette que dans les villes appliquant l’arsenal, dans le cas contraire ils s’exposeront à une amende, dont le montant reste à définir.

301

C’est le nombre de députés qui ont voté pour le projet de loi Rebsamen, mardi 2 juin, 238 ont voté contre. Un projet de loi qui a clairement dérapé à l’Assemblée Nationale, si le compte pénibilité a été allégé, de nouvelles contraintes pèseront désormais sur les PME et les TPE en matière de dialogue social. 65 nouvelles obligations ont été créées par les députés, dont 50 concernent directement les PME et les TPE. Un résultat incroyable lorsque l’on prétend procéder à un « choc de simplification » et alors que des réunions interministérielles sont organisées pour mettre en place des mesures visant à fluidifier l’emploi dans les PME. Les TPE (moins de 11 salariés) sont désormais concernées par les commissions paritaires régionales qui pourront accéder aux locaux, sous réserve de l’autorisation de l’employeur qui devra motivé son refus. En outre, ces commissions auront un rôle de médiation entre employeurs et salariés en cas de conflits individuels ou collectifs. La mise en place d’un CE et d’un CHSCT sont rendus obligatoires dès 49 salariés, contre 50 auparavant, or il existe 2,5 fois plus d’entreprises de 49 salariés que de 50… Pour les élections des délégués du personnel, le seuil de déclenchement passe de 10 à 9.

2,06

Selon Crédit Logement, les taux de crédit accordés aux acquéreurs d’un logement neuf sont passés de 2,02% en moyenne à 2,06% le mois dernier. Les taux repartent donc à la hausse après dix huit mois de baisses. LCL était le premier organisme bancaire à relever ses taux, la Société Générale vient de les relever à sont tour de 0,2%. Même si elles restent modérées ces hausses de taux devraient se généraliser dans les prochains mois. Les banques vont être attentives à ne pas casser la dynamique du marché immobilier qui semble repartir.

700

Ce sera le surcoût, en 2016, en millions d’euros des 100.000 emplois aidés supplémentaires annoncés par le gouvernement suite à la publication des derniers chiffres, catastrophiques, du chômage. Il y aura donc 545.000 créations d’emplois aidés en 2015, pour un surcoût de 400 millions d’euros dès cette année. Ce traitement social du chômage sera financé cette année par des redéploiements de crédits et pour le prochain budget par intégration dans le budget de l’emploi qui devait diminuer… Cette décision, politique, vise à créer un effet palliatif au manque de création d’emplois dans l’économie, elle apparait iconoclaste alors que les députés viennent de renforcer les lourdeurs qui pèsent sur les PME et les TPE.

1

C’est en milliard de dollars, la somme investit par Facebook au 1er trimestre 2015 pour sa R&D, un budget en hausse de 133% sur un an. Et c’est la France que le géant américain a choisit pour y implanter un nouveau centre de recherches dédié à l’intelligence artificielle. Ce centre devrait employer près de 30 personnes d’ici deux ans qui seront rattachés au projet FAIR, pour « Facebook artificial intelligence research », créé il y a un an par le réseau social et qui a pour objectif de travailler sur la reconnaissance vocale, le tri des images ou encore l’apprentissage des machines. FAIR est dirigé par un français.

820

C’est en millions d’euros, le montant des aides à la presse par l’État. La ministre de la culture et de la communication a annoncé une refonte du système qui prévoit notamment d’exclure les magazines de loisirs et de divertissement de l’aide postale et d’accompagner les nouvelles entreprises de presse avec des mesures spécifiques pendant leurs trois premières années. Les aides directes seront étendues aux magazines hebdomadaires, mensuels et trimestriels alors que jusqu’à présent le dispositif ne concernait que les quotidiens. Un budget supplémentaire de 5 millions d’euros permettra de financer cette extension du périmètre de l’aide directe. Le maintien de la TVA réduite à 2,1% est d’ores et déjà acté. Fleur Pellerin souhaiterait également augmenter le budget du fonds stratégique d’innovation afin de lui permettre d’accompagner les nouveaux projets ainsi que des start-up dans le monde des média, elle envisage également la création d’un incubateur spécifique. La sortie des magazines de loisirs de l’aide postale permettrait de dégager jusqu’à 50 millions d’euros, une économie qui pourrait être redistribuée vers le fonds stratégique mais Bercy envisage certainement de conserver l’essentiel de cette manne.

5

Après le bricolage, l’ameublement, la jardinerie et les biens culturels, les distributeurs d’appareils électroménagers souhaitent être le cinquième secteur à bénéficier d’une dérogation pour l’ouverture le dimanche. En tête de cette revendication, Boulanger et Darty sont décidés à obtenir gain de cause, ils s’estiment en effet moins bien traités que But, Conforama ou Ikea et la Fnac qui sont classés dans l’ameublement mais vendent des appareils électroménagers… Ils arguent que les magasins qui peuvent ouvrir le dimanche, réalisent 18% de leur chiffre d’affaires ce jour là. Ce sont les sénateurs dans le cadre de la Loi Macron qui ont accordé une dérogation sectorielle aux magasins de biens culturels, ouvrant ainsi la voie à d’autres demandes du même type tout autant légitimes. Il reste que dans le parcours législatif de la loi Macron, le passage à l’Assemblée Nationale risque d’être houleux et de voir retoqués un certain nombre d’ajustements obtenus au Sénat.

26 200

Les derniers chiffres du chômage sont catastrophiques et la reprise semble encore bien loin. Ce sont 26 200 chômeurs supplémentaires en un an qui ont été enregistrés à fin avril. La deuxième pire progression en 12 mois. Le nombre de chômeurs en catégorie A atteint désormais 3,536 millions en métropole, soit 641 200 de plus en trois ans. Résultat, le gouvernement mise tout sur le traitement social du chômage, les différentes mesures déjà prises, notamment en faveur des jeunes paraissent bien inefficaces. Au total, si on tient compte de toutes les catégories de personnes sans emploi, le chiffre frôle les 6 millions de personnes.

17

Effet direct de la loi Macron, et de la libéralisation du marché français, Transdev lance 17 lignes d’autocars sur le territoire national. Des lignes Paris province vers Marseille, Bordeaux, Lyon ou encore Nantes, Rennes ou Strasbourg seront en place avec, jusqu’à deux rotations par jour, mais également des lignes province-province entre les principales villes avec des trajets moins fréquents. L’objectif de Transdev est d’ouvrir rapidement 90 lignes et de créer 1000 emplois à l’horizon 2017 pour un chiffre d’affaires prévisionnel de 100 millions d’euros. Si l’ambition est là, la concurrence également : IDBUS (SNCF), Flixbus (opérateur allemand), Megabus (groupe anglais) ou encore Starshipper seront également de la partie.

4

Ils se sont mis à 4 pour écrire une lettre au président des Républicains afin de lui rappeler la nécessité d’organiser dès cette année les conditions et la logistique de la primaire de novembre 2016. Bruno Le Maire, François Fillon, Alain Juppé et Xavier Bertrand expliquent dans leur courrier qu’on n’organise pas une primaire qui pourrait voir participer deux ou trois millions de personnes à la dernière minute et qu’il serait impensable de bâcler sa préparation au dernier moment. Cette lettre, qui a passablement agacé son destinataire, a été motivée par les récentes déclarations de l’entourage de Nicolas Sarkozy sur le caractère « non urgent » de la primaire qui ne serait « d’actualité qu’en 2016 ». Elle montre également la méfiance des candidats putatifs à l’égard de leur président-candidat.

L’accompagnement stratégique et institutionnel pour les PME de la radio

Sountsou met en place un accompagnement stratégique et institutionnel spécifique dédié aux dirigeants de PME de la radio et à leurs projets de développement.

30 années d’expérience, une expertise démontrée

Fort de son expérience, de plus de trente années, dans le média radio, Mathieu Quétel, président de Sountsou, a développé une expertise qui a déjà fait ses preuves. Il met en outre, les process créées par Sountsou, et la créativité de son équipe, au service du développement des radios indépendantes.

La démarche stratégique et institutionnelle de Sountsou, s’appuie sur un véritable accompagnement du chef d’entreprise qui bénéficie d’un suivi personnalisé et très opérationnel. Notre philosophie est de privilégier l’empathie et de nous adapter au maximum aux attentes de nos clients : Rédaction de verbatim ou d’ouvrages, trainings, communiqués de presse, consultations publiques, appels aux candidatures, préparations des rendez-vous… Tout est possible. C’est vous qui décidez.

Une revue stratégique complète, des recommandations personnelles

Le dispositif comprend notamment une revue stratégique complète ainsi qu’une cartographie concurrentielle qui permet d’envisager toutes les solutions de développement. À l’issue de cette phase d’audit, un cahier de recommandations stratégiques et institutionnelles, ainsi qu’un calendrier de déploiement vous seront remis. Après votre validation, la phase opérationnelle sera engagée.

Tout au long de cette phase opérationnelle, les décisions sont mises en œuvre et deviennent réalité mais l’ensemble du dispositif s’adapte aux événements imprévus et à la vie de l’entreprise. Rien n’est figé, la flexibilité est totale.

RNT, FM, reprise de radio, rapprochement…

Développement par obtention de nouvelles fréquences, croissance externe, rapprochement entre éditeurs, radio numérique terrestre, stratégie numérique globale, relations avec l’Autorité de régulation… Tous les sujets sont passés au tamis, nous travaillons avec vous pour imaginer le meilleur chemin de la réussite de votre développement.

La mise en place d’une collaboration avec Sountsou est simple et rapide. Vous pouvez nous appeler au 01 78 42 28 57 ou nous adresser un mel en cliquant ici.

Encore un doute ? Nous vous proposons de réaliser gratuitement votre « Diagnostic lobbying », un service exclusif créé par Sountsou.

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